Patrouille de recherche - Sous-Lieutenant Bernard Zuber du 3e Groupe Saharien Motorisé

Contrairement à ce qui est souvent indiqué, le F-BHBM ne s'est pas écrasé en Libye, mais bien en Algérie, à environ 150/200 km d'Edjelé et 60 km de la frontière Libyenne.

On avait l'impression que l'avion s'était écrasé à plat sur le sol puisque l'on distingue sa silhouette ; il n'y avait pas un morceau plus grand qu'une chaise ; chose étonnante, des billets de banque volaient au vent léger du site. On a retrouvé cinq ou six membres de l'équipage serrés les uns contre les autres... peut-être pour aider les pilotes à redresser l'avion.

Nous avons été avec ma patrouille les premiers sur les lieux.

Précédent | 1 | 2 | 3 | Suivant


La même en 730 x 486 - 60 ko
01_broussard Photo 1 (Bernard Zuber)

Vue depuis le Broussard de reconnaissance

La même en 730 x 486 - 81 ko
02_broussard Photo 2 (Bernard Zuber)

Vue depuis le Broussard de reconnaisance


La même en 730 x 486 - 76 ko
03_un_des_6x6 Photo 3 (Bernard Zuber)

Un des 6x6 Dodge de patrouille qui est parti sur les lieux

La même en 730 x 486 - 77 ko
04_debris Photo 4 (Bernard Zuber)

Les débris du F-BHBM


Précédent | 1 | 2 | 3 | Suivant

C'est en janvier 1956 que le pétrole a été découvert pour la première fois au Sahara, a Edjeleh, dans la région d'In Amenas, Fort Polignac à l'époque. La découverte du plus grand champ pétrolier algérien, Hassi Messaoud est intervenue en juin de la même année.

Auparavant, en 1954, avait eu lieu la première découverte d'hydrocarbures ; il s'agissait d'une grosse accumulation de gaz qui a été trouvée à Djebel Berga, au sud d'In Salah. C'était là le premier grand gisement de gaz algérien dont les réserves étaient estimées à 100 milliards de mètres cubes.

Le pétrole extrait de Hassi Messaoud fut, dans une première étape, transporté par camions citernes, pendant que l'on posait un premier pipeline d'évacuation appelé "baby pipe" entre Hassi Messaoud et Touggourt, qui fut achevé en décembre 1957. A compter de cette date, le pétrole allait être acheminé par wagons citernes, par la voie de chemin de fer reliant Touggourt à Annaba (Bône, à l'époque). Vinrent ensuite deux gros pipelines, l'un de Hassi Messaoud à Bejaia (Bougie), le second d'In Aménas à La Skhirra en Tunisie, pour évacuer le pétrole d'Edjeleh et Zarzaïtine.