Phytothérapie Clinique - Pierre Manigault - Promotion 1949-1952

L'olivier (Olea europea), appelé aussi ampoulaou, boucellaou, boutaillon, mouraou,

aux propriétés

est un arbre vivace, qui craint le froid. Il serait originaire d'Asie mineure et pousse dans tout le bassin méditerranéen, en Amérique Centrale et du Sud, en Californie, en Afrique du Sud et en Australie.

L'olivier semble bien être le premier arbre dont le nom soit cité dans l'histoire de notre monde: quand Noë envoya la colombe comme éclaireur, elle revint avec une branche d'olivier dans le bec, informant ainsi que les eaux avaient baissé.

Pendant longtemps, l'olivier fut employé comme fébrifuge, à la place de la quinine, pour soigner les fièvres intermittentes.L'action hypotensive de l'olivier fut démontré dès 1938 par le chercheurs G. Mezet, puis confirmée par Oliviero, Balansard, Delphant, Professeurs marseillais, puis par le Professeur Léon Binet, professeur à l'Académie de médecine de Paris. Les mêmes personnes remarquèrent que l'olivier détermine une action hypoglycémiante.

Les feuilles contiennent un glucoside (oleuropéoside ou oleuropéine) qui possède une propriété hypoglycémiante, et un hypotenseur : l'acide glycolique.

En phytothérapie clinique, trente années d'observations sur les patients ont mis en évidence les propriétés suivantes:

L'olivier qui soulage les artères, traite les oedèmes et entraîne une diminution de l'urée sanguine est indiqué en premier lieu pour les hypertendus et les cardio-rénaux. Associé à d'autres plantes, il concernera les diabétiques.

En phytothérapie clinique, les formes galèniques employées sont le macérat glycériné 1D, l'extrait fluide, l'extrait sec et la teinture-mère (T.M).