Phytothérapie Clinique - Pierre Manigault - Promotion 1949-1952

Le Psoriasis

Avant-propos
Je viens d'être sollicité par un inscrit, proche de 65 ans, pour tenter de l'aider à soigner un psoriasis datant de plus de 15 ans.
Cette maladie revêt plusieurs formes : rougeurs susceptibles de devenir squameuses, en surélévation de la peau, et une forme ou apparaissent des plaques à aspect de cuir dont les crevasses s'ouvrent le soir, s'approfondissent et peuvent causer au patient de terribles souffrances. Le plus souvent, en plus, les démangeaisons incessantes épuisent les nerfs des malades. C'est une pathologie dont on dit la cause imprécise et sur lesquelles les avis médicaux sont parfois divergents et souvent peu loquaces. Avant d'en venir, dans le plus strict anonymat, au cas proposé, je vais tenter de faire le tour de la question d'une pathologie réputée incurable. Cette pathologie est un sujet très difficile à traiter pour lequel je vais tenter, en puisant à de multiples sources de mon choix, d'éclairer le lecteur, et de faire, le cas échéant, quelques suggestions au patient.
Par souci d'objectivité, j'autorise le patient à faire part de ma tentative bénévole à son médecin traitant.

L'INCURABLE PSORIASIS.

  1. Généralités.
  2. Différents psoriasis et symptômes.
  3. Localisations.
  4. Diagnostic. Sujets à risques.
  5. Traitements possibles.
    • 5.1 Médecine allopathique.
      • a/ traitements les plus courants.
      • b/ contre le psoriasis modéré ou sévère, également de puissants médicaments.
      • c/ de nouveaux mais lointains espoirs avec la génétique ?
      • d/ importance du dialogue patient médecin.
    • 5.2 Homéopathie, gemmothérapie, micro-mycothérapie, phytothérapie de drainage.
    • 5.3 Approche endobiogénique et phytothérapie clinique.
    • 5.4 Divers.
  6. Examen du cas proposé. Suggestions.
    • 6.1 Éléments d'appréciation.
      • a/ dossier médical actuel et traitements suivis
      • b/ conclusions de l'instant et suggestions.
  7. Conclusion.

1 Généralités.

Trois millions de patients sont, en France, atteints du psoriasis et 60.000 cas nouveaux apparaissent chaque année.

Cette affection non contagieuse, semble survenir sur un terrain génétique associé à des facteurs d'environnements (stress, infections, médicaments, etc...). En général bénigne, cette maladie est susceptible d'altérer parfois très sérieusement la qualité de vie des patients. Dans certains cas le psoriasis peut devenir une affection handicapante. Le psoriasis est une maladie de la peau et/ou des articulations qui touche l'homme, la femme, l'enfant ou le nourrisson, il persiste le plus souvent toute la vie. Le psoriasis peut se déclencher à tout âge. L'atteinte de la peau, des articulations ou de toute autre localisation du corps peut se produire à un moment ou à un autre de l'évolution de la maladie. Le psoriasis évolue le plus souvent par « crises » ou poussées au cours desquelles l'affection peut s'aggraver ou s'améliorer. Ces poussées sont suivies par des périodes de rémissions où la dermatose (maladie de peau) s'améliore parfois même sans traitement. Il existe un certain nombre de cas où la maladie évolue de façon continue avec des fluctuations de la sévérité mais sans jamais complètement disparaître.

Le psoriasis est une affection cutanée au cours de laquelle la couche superficielle de la peau se renouvelle trop rapidement. Le psoriasis est provoqué par une anomalie des cellules de la peau et une mauvaise interaction entre les couches superficielles (épiderme) et profondes (derme). Le psoriasis est entretenu par la réactivité des globules blancs. La cause de cette dermatose chronique n'est pas exactement connue, on constate une activité excessive des systèmes de défense de l'organisme. Le psoriasis comporte une réaction exagérée aux agressions de l'environnement.
Le psoriasis est une affection familiale dans 30 à 50% des cas. Il est influencé par des facteurs liés à l'environnement qui peuvent le déclencher ou l'aggraver.....
Voir la suite de l'article des Dr Philippe Abimelec et Morad Lahfa

Les médecins disposent aujourd'hui de trois grands types de traitements :

L'espoir des biothérapies

Grâce aux progrès des biotechnologies, de nouveaux traitements ciblés permettent d'intervenir au niveau de l'inflammation psoriasique. "Ces recherches sont bien avancées. Plusieurs thérapies biologiques du psoriasis sont en cours d'évaluation. En Europe, ces nouvelles molécules ne devraient concerner que les psoriasis sévères, avec ou sans atteintes articulaires et réfractaires ou intolérants aux traitements actuels" précise le Pr. Dubertret.

L'efalizumab (commercialisé sous le nom de Raptiva®) vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché européenne mais il n'est pas encore commercialisé. C'est le premier traitement biologique pour traiter le psoriasis en plaques, modéré à sévère chronique, chez les patients pour qui les autres traitements systémiques ou la photothérapie se sont avérés inadéquats ou inappropriés.

La commercialisation du Raptiva® a été suspendue par l'Agence européenne d'évaluation des médicaments le 17 février 2009. Les patients sous Raptiva ne doivent pas interrompre brutalement leur traitement mais doivent consulter leur médecin afin de mettre en place un traitement de remplacement.

5 b Contre le psoriasis modéré à sévère, également de puissants médicaments.

Les patients atteints d'une forme modérée à sévère de psoriasis peuvent bénéficier de médicaments puissants comme l'Etanercept (Enbrel®). Après la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite et le rhumatisme psoriasique, ce dernier a fait la preuve de son efficacité et de la bonne tolérance dans le psoriasis en plaques. Jusqu'à ces dernières années, les seuls traitements disponibles étaient limités. Ils présentent une toxicité cumulée, une efficacité transitoire et insuffisante, et induisent des effets indésirables. Les contre-indications sont également nombreuses, surtout chez ces sujets qui ont souvent des pathologies associées : obésité, diabète, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, tabagisme, alcoolisme et dépression.

La prescription de l'Etanercept (Enbrel®) est réservée aux dermatologues, aux spécialistes en médecine interne, aux pédiatres et aux rhumatologues. Elle est initialement hospitalière, le renouvellement pouvant être effectué par un spécialiste de ville. Le traitement est poursuivi jusqu'à l'obtention de la rémission, au maximum pour une période de 24 semaines. En cas de rechute, il peut être à nouveau prescrit pour cette même durée. Il s'administre deux fois par semaine par injection sous-cutanée dans la paroi abdominale, sur le haut des cuisses ou la face postérieure du bras.

Les interactions médicamenteuses connues sont les suivantes :

Parmi les effets secondaires graves, des atteintes cutanées tels qu'un syndrome de Lyell, un érythème polymorphe ou un syndrome de Stevens-Johnson, ont été notifiés à la FDA pour l'étanercept4.

L'Etanercept (Enbrel®) n'est pas la seule biothérapie indiquée dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère. Il existe également l'Infliximab (Remicade®) et l'Adalimunab (Humira®).

Le mode d'administration et la durée du traitement dépendent du produit. Par exemple, si l'Etanercept nécessite des injections sous-cutanées durant 6 mois au maximum, l'Infliximab impose des perfusions à l'hôpital en plusieurs phases, tous les 1 à 2 mois environ. Quant à l'Adalimunab, il s'administre par auto injections sous-cutanées tous les 15 jours.

5c Traitement et dialogue médecin patient.

Lors du dernier congrès européen sur le psoriasis, le Pr. Dubertret à souligné la nécessité de révolutionner le dialogue médecin-patient au coeur de la prise en charge de la maladie: "Dans la plupart des maladies aiguës, c'est le médecin qui sait évaluer la gravité l'affection. Dans les maladies qui affecte la qualité de vie, seul le patient est à même d'évaluer ce paramètre et donc sa maladie. L'évaluation de cette gravité est capitale puisque c'est elle qui va autoriser ou non l'utilisation de médicaments puissants, efficaces mais pouvant éventuellement comporter des effets secondaires".

Cette nouvelle approche suppose un changement d'attitude des médecins mais aussi des patients qui viennent encore trop souvent chercher une solution, une recette, une ordonnance.

"Si c'est, bien sûr, l'organe qu'il faut soigner, c'est aussi la relation qu'il faut rétablir. Cela ne peut se faire sans la participation active, informée et donc responsable du patient : on ne peut libérer quelqu'un contre son gré" conclut le Pr. Dubertret.

5.2 Oligothérapie. Homéopathie. Gemmothérapie. Micro-mycothérapie. Phytothérapie de drainage.

a/Oligothérapie.

(Source : Docteur en médecine Henri Picard : utilisation thérapeutique des oligo-éléments)

Sur le plan diathésique, tous les terrains sont rencontrés chez les porteurs de psoriasis. Nous comprendrons l'essentiel du pourquoi lors de l'approche endobiogénique. Si l'oligothérapeute cherche attentivement un symptôme de désadaptation endocrinienne, il aura des difficultés à le traiter dans sa complexité. Cependant certains dermatologues obtiennent environ 50% de résultats favorables, dont la plupart ne durent pas sans continuer le traitement, en utilisant Cu-Au-Ag. Ces oligo-éléments prennent en compte, d'une façon globale et imprécise une partie du déséquilibre endocrinien et, de façon majeure l'aspect inflammatoire de la pathologie, ce qui tendrait à retrouver là, la preuve de l'importance de l'état inflammatoire concernant l'établissement de certaines pathologies.

b/Homéopathie.

source : Encyclopédie médicale, Homéopathie).

Pour l'homéopathe, beaucoup de dermatoses sont psoriasiformes, sans être du psoriasis vrai. Du point de vue thérapeutique homéopathique. Le choix du remède est fonction de l'aspect de la lésion et de la diathèse (plus ou moins nettement affichée par les signes du patient même si les diathèses Psore et/ou tuberculinique sont prédominantes) retenue par le thérapeute. Il est donc difficile de trouver, d'entrée de jeu, le juste remède, ce remède ne donnant pas les mêmes résultats d'un patient à l'autre. C'est alors, pour certains praticiens, la règle des deux remèdes, à prendre en alternance pendant un minimum de 4 à 6 semaines, qui est suivie.

Si dès que l'on pense à la peau, il vient Sulfur, Lycopodium, Arsenicum album, Natrum muriatrum, c'est à T.R (tuberculinum residuum), psorinum et également à Rhus tox que les homéopathes choisissent de faire appel. Selon l'expression et la localisation du psoriasis, ils peuvent choisir d'associer, un parmi une demi-douzaine d'autres remèdes.

c/Gemmothérapie.

source : Docteur en médecine et pharmacie Max Tétau : cahiers de biothérapie)

Cette thérapeutique (Cf. index) à ceci d'original qu'elle utilise au titre thérapeutique des tissus végétaux ayant gardé leurs qualités embryonnaires (bourgeons, jeunes pousses et radicelles). Cedrus Libani (cèdre du Liban) est systématiquement retenu pour traiter le psoriasis, également Secale cereale (seigle), mais il ne faut pas oublier Ribes nigrum (cassis) pour son action cortisone-like anti-inflammatoire.

d/ Phytothérapie de drainage général (peau, foie, rein, pancréas, intestins).

Dès que l'on envisage un drainage général (cf index), il faut envisager, entre autres, dans ce cas, les plantes procurant, outre le drainage général recherché, un soutien du cortex surrénal : pensée sauvage (Viola tricolor),salsepareille ( Smilax aspera),noyer ( Juglans regia),ulmaire ou reine des prés ( Spiraea ulmaria) et /ou un soutien pancréatique par l'artichaut(cynara scolymus), chiendent ( Triticum repens), plantain ( plantago major) par exemple. On rajoutera opportunément des plantes sédatives parmi (Valériana officinalis, Ballota foetida, Melissa officinalis).

e/ micro-mycothéraoie dynamisée.

(source Docteur en médecine et pharmacie Max Tétau, cahiers de biothérapies).

C'est une biothérapie ancienne puis devenue moderne après les travaux du pharmacien Jean Danos en 1945/1946, puis par la suite, des observations cliniques des docteurs en médecine, Max Tétau (également Docteur en pharmacie) et Henri Lernoult qui utilise des dilutions dynamisées de champignons dits inférieurs dans un but thérapeutique. Précisons que certains, les actinomycétales ne sont pas considérés par les botanistes comme des champignons mais bien comme des végétaux intermédiaires entre bactéries et champignons. À ce groupe se rattachent en particulier les streptomyces qui ont une importance considérable en pharmacie.

Elle repose sur un raisonnement analogique et utilise des préparations non toxiques qui agissent en stimulant les défenses naturelles de l'organisme. Concernant le psoriasis, c'est Tricophyton Rubrum D8 qui est retenu.

5.3 Approche endobiogénique et phytothérapie clinique

(source : Docteur en médecine Christian Durrafourd)

Le psoriasis se rencontre généralement chez des sujets sympathicotoniques, présentant soit un hypercorticisme épuisé (Ndr : sollicitation trop importante de la cortico-surrénale - en cas de long stress par exemple), soit une insuffisance cortico-surrénalienne de base avec des poussées d'hypercoticisme. Le plus souvent, il existe, (nées par réactions ou compensations) des perturbations endocriniennes associées : hyperthyroïdie, insuffisance hypophysaire avec retentissements sur les axes hypophyso-pancréatique et hypophyso-gonadique.

On rencontre souvent des états morbides associés tels:

L'apparition d'un psoriasis dénonce un état déficitaire général de l'organisme. Il survient sur un terrain qui se satisfait d'un équilibre (Ndr : résultant) fait d'insuffisances endocrines pour quelques hyperfonctions réactionnelles le plus souvent. La pathogénicité endogène qui en résulte est accentuée par les déficits émonctoriels multiples (foie, reins, pancréas, intestins) provoquant une surcharge et une exclusion locale de la peau. Celle-ci devient alors l'organe cible préférentiel d'autant plus fragile que sont exacerbés son propre rôle d'émonctoire et sa fonction participative au niveau de l'ensemble du système endocrinien. Ceci explique les antécédents morbides toujours retrouvés chez ces sujets pour lequel le psoriasis est le témoin d'une agression importante, la deuxième sinon davantage, et le fait qu'il se retrouve sur des terrains au stade d'allergie ou d'hyperergie dit tuberculinique.

Le traitement de terrain repose sur :

S'il existe un état tuberculinique on aura recours outre à l'aunée déjà citée, aux plantes à action antituberculeuse : sauge, cyprès (avec prudence), chêne rouvre, patience, tomentille.

S'il existe un état allergique, on prescrira outre le cassis déjà envisagé, l'ulmaire, le frêne, le saule blanc, la camomille et du trisulfate de magnésium.

Bien conduit (Ndr : par quelqu'un de compétent concernant l'usage des plantes, et qui utilisera les index biologiques pour une rigoureuse conduite par étapes du traitement), ce traitement, sans aucun effet secondaire, permettra d'obtenir dans la plupart des cas, sinon une véritable guérison, un blanchiment durable et, moyennant un traitement d'entretien, une diminution significative des rechutes habituelles.

5.4 Divers

Pour lutter contre le psoriasis, certains praticiens utilisent également les ondes magnétiques pulsées. Nous n'avons pas d'information significative sur les résultats obtenus avec cette thérapeutique.

D'après un certain nombre de patients internautes l'huile de CARAPA PROCERA (complexe régénérateur 150ml) des laboratoires Mascareignes, apporterait dans certains cas, une amélioration rapide.

Enfin, la crème ACTIZYME des laboratoires Motima (enzymes provenant d'organismes marins des mers d'Islande), protéases possédant des propriétés anti-inflammatoires et régénératrices, favorise (à raison de 4 applications journalières) la disparition des rougeurs, et améliore l'état local dans près de 50% des cas.

6 Cas proposé. Étude et suggestion.

6.1 Éléments d'appréciation.

Le patient, âgé de 65 ans, présente depuis 19 ans un psoriasis palmoplantaire, sans prurit, avec plaques squameuses enflammées, bilatéral et très important au niveau plantaire. D'un bon niveau intellectuel, il répond à la notion de « personnalité psychosomatique ».

Cette pathologie s'est déclaré lors d'un épisode de carrière qualifié par l'intéressé de stressant, suite à un élargissement des responsabilités qui, à la fois, changera son rythme et lui fera prendre conscience de ses lacunes. Il s'agit alors d'une période « d'angoisse métabolisée » somatiquement amortie sur un terrain certainement prédisposé, comme c'est la plupart du temps le cas chez les psoriasiques.

6.1 Dossier médical actuel.

Le patient qui pèse 97kgs pour une taille de 1,73 m, est un pléthorique accentué. Sa tension artérielle qui se situe d'une prise à l'autre entre 12.7 et 13.8, est parfaite. Appétit, digestion et sommeil ne présentent aucun problème. Aucun signe hépatique patent, transaminases (SGOT, SGPT) et Gamma GT dans la plage. Une glycémie au maxi de la plage en fait un « diabétique équilibré ». Transferrine dans moyenne de la plage, avec coefficient de saturation en fer élevé. [b]Ferritine[/b] (marqueur des phases aiguës des maladies inflammatoires et de certaines atteintes hépatiques) hors plage (493 ng/nl versus maxi 275). PSA très bas, en faveur d'un bon état prostatique, et, sous réserve d'autres données, témoignant de l'équilibre conservé en cours d'andropause, (à potentiel à vérifier par ailleurs), du rapport endogènes/oestrogènes.

Médicaments pris jusqu'alors par le patient :

6.2 Conclusions en l'état du dossier. Suggestions.

A : Conclusions en l'état du dossier présenté..

Compte tenu d'une information fournie par le patient concernant une vaccination BCG (réaction cutané à l'intradermo) et en méconnaissance d'autres signes allergiques affichés, on retiendra le type tuberculinique du patient. En l'absence de connaissance du taux des plaquettes on ne peut juge (au moins partiellement) de la situation au niveau de la corticosurrénale. Cependant, le fait que le patient présente actuellement une bonne forme physique et sportive, et dit-il aucune manifestation rhumatismale malgré un poids excessif et avec une glycémie « à la limite » suppose un bon équilibre horizontal TSH-ACTH , mais ceci certainement à potentiel moyen. On est probablement là devant une légère insuffisance hypophysaire qui commence à retentir sur le pancréas.

Le patient ne déclarant aucun signe d'hypersympathicotonie (je m'interroge cependant... car manifestés ou non, ils peuvent être là.), seule une plante sympatholytique a été retenue.

B : Suggestions et avis pour un traitement avec suivi médical.

1/ Demander à son médecin traitant, une prise de sang complète, savoir :

NFS, plaquettes, VS, TSH, phosphatases alcalines et isoenzymes des phosphatases alcalines, LDH et CPK, glycémie HbA1c, protides totaux.

A la fois lié à la ferritine et au pso, je suggère un profil protéique (électrophorèse des protéines sériques).

2/ le seul traitement envisageable sur la base des données actuelles, est ce que j'appelle un traitement d'éclaircissement par drainage divers et action anti-inflammatoire, en prenant en compte la personnalité et le terrain du patient.

Ce que je m'infligerais si c'était pour moi :

Épilogue sachant que...

Aucun traitement ne guérit actuellement le psoriasis, et les traitements, quels qu'ils soient, sont à vie. Et comme l'écrit un auteur, tout est irrationnel dans cette maladie. Sur le sujet il convient donc d'être humble et prudent. Par ailleurs, ayant fait une invitation au contact sur le site, je ne souhaitais pas me dérober à la question d'un ancien du CIV.

Toutes les approches médicales recherchent, en principal, une action anti-inflammatoire extérieure ou intérieure, par utilisation des corticoïdes, sans aucune autre considération intéressant l'équilibre de l'organisme et, pour certaines thérapeutiques, avec des effets secondaires importants voire dommageables, et difficilement compatibles au long cours.

La proposition faite, que le patient, avec ou sans l'avis de son médecin traitant, suivra ou non, est un mixage phytothérapie/homéopathie assez complet, et sans aucun effet secondaire.

Je sais le risque d'échec que je prends en faisant les suggestions qui précèdent, devant une pathologie pénible de ce type, mais je pense qu'il faut tenter un maximum de formules (si possible ayant une cohérence) avant d'aller, le cas échéant, par obligation, vers des thérapies très lourdes.