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L'Illustration Numéro de l'Aéronautique
13 décembre 1930
88e Année - N°4580
Table des matières et des photographies
- À LA XIIe EXPOSITION INTERNATIONALE DE L'AÉRONAUTIQUE
- Photo : (Peine page) Des pilotes de 1940 devant un hydravion de 1930. Un Latécoère à flotteurs, type « Traversée de l'Atlatique Sud » qui détient, sur les tables internationales officielles, le record du nombre des records
- Photo : Par la porte de Procuste.
Sous la voute d'accès, le tronçon central d'un hydravion à flotteurs, d'ailleurs privé de ceux-ci. À droite, le fuselage encore sur ses roues, le fuselage d'un avion de transport.
- Après la visite du salon : que penser de l'aviation d'aujourd'hui par Henri Bouché
- Photo : Les ailes du « Point d'Interrogation » se présentent au Salon.
C'est en cette humble attitude que la voilure du Paris-Mandchourie et du Paris-New York sans escale, sanglée sur une remorque plate, vient prendre place.
- Photo : Le Salon, chantier de montage.
À grand renfort de chèvres et de palans, les avions sont assemblés sur les stands. Au premier plan, le curieux appareil de transport » Blériot-125 » à deux fuselages-cabines, les pilotes occupant au dessus de l'aile un poste double inclus entre les deux moteurs, l'un a hélice tractive, l'autre à hélice propulsive.
- Photo : En regardant vers la voûte : le plafond ornemental et la décoration lumineuse (André Granet, architecte).
On se fait difficilement idée des moyens matériels nécessaires pour réaliser une décoration aussi monumentale, dont la conception même est œuvre d'architecte. La construction du plafond a exigé un hectare de toile ; l'hémisphère lumineux central, de 15 mètres de diamètre, utilise 4800 lampes produisant 360000 bougies ; pour chacun des six autres lustres, les chiffres respectifs sont 150000 bougies et 2000 lampes. Trente-deux projecteurs de 3000 bougies complètent, par éclairage indirect, l'illumination de la nef. Le câble principal d'alimentation électrique a 50 kilomètres ; la canalisation secondaire qui dessert les stands, 40000 mètres. L'allumage instantané exige 7000 ampères.
Il a fallu disposer sur les stands 15000 mètres carrés de tapis et 37 kilomètres de bordure d'un autre ton ; on a couvert de tissu 8000 mètres carrés de surface murale et utilisé pour définir les stands 37 kilomètres de cordelière. Si l'on mettait bout à bout les lettres des enseignes décoratives, toutes de même style et de même coloris, elles s'aligneraient sur 14 kilomètres.
- Photo : SOUS LA NEF DU GRAND PALAIS. - En regardant d'une extrémité â l'autre du hall un fouillis apparent d'ailes, d'hélices, de moteurs.
- DISPOSITIONS D'AILES
- Photo : La plus moderne des voilures « sesquiplanes » : le « Breguet-27 » en vol.
Les « sesquiplans » sont des biplans où l'un des plans - presque toujours le supérieur - a une surface au moins double de celle de l'autre. Dans le cas particulier du « Breguet-27 », les superficies respectives sont de 41 et de moins de 9 mètres carrés. La prépondérance du plan supérieur est donc énorme ; mais c'est dans le petit plan que se loge la poutre d'acier, totalement originale, qui tient toute la voilure et c'est aussi à son niveau que la poutre de fuselage, également en acier, se rattache à un caisson central.
- Photo : Voilure monoplane surbaissée : le trimoteur « Couzinet ».
Une voilure surbaissée est celle dont la face inférieure s'établit de niveau avec le bas du fuselage. Cette disposition présente des avantages nombreux ; elle permet en particulier de combiner l'emploi d'une voilure monoplane et d'un train d'atterrissage éclipsable en vol. C'est le cas du « Couzinet », du moins tel qu'il est exposé au Salon, notre photographie montrant le train fixe des premiers essais.
- Photo : Un monoplan surbaissé de transport au long cours : le « Wibault-280 ».
Cet imposant appareil, totalement construit en métal, a 22 m. 60 d'envergure et 17 mètres de longueur. Les 65 mètres carrés de sa surface portante, rapprochés au maximum du sol, facilitent les départs, amortissent l'atterrissage et peuvent, en cas de contact brutal, absorber la plus grande part du choc, protégeant d'autant la cabine.
- Photo : Un monoplan surbaissé de tourisme : le « Farman-230 ».
Ce petit avion rapide de tourisme applique une formule à notre avis spécialement heureuse dans le cas d'un appareil de promenade, car l'aile surbaissée dégage au maximum les vues des passagers et accroit l'agrément du vol.
- L'aviation de transport au XIIe salon
- Profils d'avions
- Le « Dornier Do-S » (2600 CV)
- Le « Lioré et Oliver H-27 (2400 CV
- Le » Wibault 280 » (1000 CV)
- Le « Latécoère 380 (1300 CV)
- Le « Latécoère 250 (1200 CV)
- Le « Blériot 125 » (1000 CV)
- Le « S.P.C.A. 40-T » (360 CV
- Le « Couzinet 30 » (120 CV)
- Le « Lioré et Olivier H-22 » (230 CV)
- L'AVIATION DE GUERRE AU XIIe SALON
- Photo : Le curieux aspect latéral du biplace « Bréguet 27 »
- Photo : Multiplace de combat « Amiot 140 » : Structure du fuselage, postes de tir et postes d'équipage, schéma des champs de tir
- Profils d'avions
- Le « Bréguet 27 »
- Le « Mureaux 111 »
- Le « P.Z.L. VI »
- Le « Levasseur P.L-12 »
- LES DÉBOUCHÉS DE L'AVIATION LIBRE
- Photo : Vers la voiture volante : le « Weymann W.E.L. 52 »
- Profils d'avions
- Le « Weymann W.E.L. 52 »
- Le « Schreck F.B.A 310 »
- Le « De Havilland Puss-Moth »
- Le « B.F.W. M-23 »
- Le « Caudron C-232 »
- Le « Farman F-230 »
- Le « Mauboussin M-11 »
- Photo : Un dauphin ailé : l'amphibie « Schreck F.B.A. 290 »
- Photo : Un avion fin : le monoplan métallique « Mureaux 111 », biplace de reconnaissance à moteur de 650 CV
- QUELQUES VOIES ESSENTIELLES DU PROGRÈS AÉROTECHNIQUE
- Photo : Pour réduire les résistances passives : le train d'atterrissage éclipsable.
Dans cette demi-voilure du « Blériot-111-4 » étudié par M. Herbemont, on notera à droite (l'aile, en cours de construction, est vue retournée avant son recouvrement) une roue et ses jambes de force dans le logement où elles peuvent entièrement s'éclipser en vol.
- Photo : Un propulseur à pas variable en vol : l'hélice métallique Ratier.
Les pales, en duralumin, sont montées dans des pieds de pale en acier logés dans les moyeux d'acier nitruré ; entre pieds de pale et moyeux sont aménagées des rampes hélicoïdales où sont engagées, au montage, des billes formant roulement-butée sur une grande hauteur. Un système complexe de commande, enclos dans le carter fixe arrière, détermine, par l'intermédiaire final de biellettes et de broches visibles ici, la rotation des pieds de pale en sens inverse, d'où resulte la variation de pas.
- Photo : Un train d'atterrissage moderne, équipant le biplace militaire « Fokker G5 ».
C'est dans les trains d'atterrissage qu'on peut noter au Salon les progrès les plus évidents et aussi l'unité technique la plus marquée : trains sans essieu, avec amortisseurs oléo-pneumatiques incorporés aux jambes de force, et freins sur roue. Ici, l'atterrisseur entier, système amortisseur et freinage différentiel, a été étudié et construit par la maison Messier.
- L'AVIATION DE SPORT AU XIIe SALON
- Aquarelle de GEO HAM (Pleine page) - PUISSANCE
Dans le grondement du moteur, plus puissant que les plus monstrueux moteurs d'avions de course ne l'étaient il y a dix ans encore, le petit monoplan trapu - avion militaire de chasse où le pilote est seul à bord - décolle en force du plateau de Villacoublay et escalade les premiers gradins du ciel. Il ira presque à 1.000 mètres en une minute ; dix minutes plus tard, il sera à 5.000, sur un plan où il couronnerait le Mont Blanc.
A cette altitude, grâce au compresseur mécanique dont son moteur est doté et qui lui restitue une part de la puissance dérobée par la raréfaction de l'air, l'avion chasseur mènerait à bien, en deux heures, une croisière de surveillance qui le conduirait jusqu'au Havre et lui permettrait d'en revenir, laissant encore quelque vingt minutes à l'exécution d'une mission militaire.
Rigidement haubané, toutes ses masses majeures réunies en un bloc où se concentrent aussi les charpentes et les membrures, cet engin - lourd d'une tonne et quart - évolue à la pression des doigts ou du pied sur les leviers de manoeuvre. Docile aux sollicitations les plus soudaines, c'est le transformateur instantané d'une énergie condensée, tumultueuse expression mécanique de 600 chevaux-vapeur. Un seul homme en dispose, qui se grise de cette surhumaine puissance.
- Aquarelle de GEO HAM (Pleine page) - PROMENADE
L'avion chemine au ciel, à 120 kilomètres à l'heure, au long de la Loire paresseuse. S'asservissant à ses détours ou coupant la trop longue boucle qui l'attarde, il va de château en château, les considère à la verticale ou les ceinture d'un vol facile qui en fait varier les perspectives.
Accroché maintenant à quelque cent mètres d'altitude, il donne aux deux touristes qu'il emporte côte à côte à l'abri de sa carrosserie fermée l'impression d'une facile et reposante promenade à modeste allure. Pourtant, il atteindra l'étape bien avant la « grand sport » qui, plein gaz, tente le « cent de moyenne » sur une route où l'obstacle est toujours proche, le danger toujours soudain et les perspectives d'autant plus bornées, éclipsées et fuyantes que l'on va plus vite.
Déjà l'avion est ici plus sûr. Il n'est pas jusqu'aux risques de départ et d'atterrissage que ne vienne réduire à bien peu de chose le « bec de sécurité », petit volet fixe tenu en avant de l'aile et qui « pardonne » - s'il ne l'absout - la faute du pilote amateur. A l'étape, plans porteurs repliés. l'avion sera garé comme une voiture. Il ne lui reste plus qu'à devenir capable de rouler sur route, comme elle, jusqu'à la ville, jusqu'au garage de l'hôtel, gîte du soir.
Alors, l'aviation de tourisme « prendra le départ ».
- Aquarelle de GEO HAM (Pleine page) - VIRTUOSITÉ
L'avion monoplace, aux mains d'un Doret, infléchit tout à coup sa trajectoire et, à plein moteur, pique vers le sol. En quelques instants, sa vitesse passe de 280 à 300, 350, 400 kilomètres à l'heure ; elle approche des 500 - ou elle les passe - lorsque le pilote, vers qui le sol monte à 150 mètres par seconde, commence le progressif et sûr redressement au cours duquel pressions et dépressions vont éprouver la très fine aile métallique. Bientôt l'appareil glissera - fusiforme et grondant comme un obus - au ras du terrain d'où on le suit des yeux.
Ici la perspective de l'image amplifie encore les gouvernes et les propose à l'attention. Qu'on imagine donc leur travail dans ce torrent d'air solidifié par la vitesse, la rigueur nécessaire de leur montage, leur sensibilité, la déviation instantanée et fidèle qui doit répondre à l'action de l'homme, le réflexe mécanique exprimant la manoeuvre réfléchie et à peine délibérée du pilote qui fait corps avec sa machine.
Quand l'avion de virtuosité trace au ciel ces arabesques élégantes dont l'écriture semble facile et qu'on appelle si mal des « acrobaties », on oublie trop souvent l'homme honnêtement appliqué à sa tâche courageuse et les longs efforts techniques dont ce spectacle est l'expression.
- Aquarelle de GEO HAM (Pleine page) - AU LONG COURS
Glissant sur sa puissante coque marine presque longue de 20 mètres, stabilisé et un peu porté encore par les ballonnets flotteurs latéraux, moteurs à plein gaz, hélices seulement révélées par deux cercles miroitants, le grand hydravion prend le départ sur quelque rade française de la Méditerranée vers l'autre France d Afrique.
Le « bateau volant » - les Anglais disent « flying boat » pour désigner ces hydravions de fort tonnage, petits navires pourvus d'ailes - emporte derrière le poste double de pilotage dix voyageurs en une vaste cabine de 16 mètres cubes, longue de 4 mètres. Plus en arrière encore, les cales à bagages.
La grande voilure monoplane - épaisse d'un mètre au centre - dissimule sous un dessin pur la complexité étudiée de sa structure : longerons, nervures, caissons étanches, ailerons, réservoirs d'essence pour 1.500 litres élastiquement fixés dans le bord d'attaque des ailes.
Pas de mâts, pas de haubans : une coque, un vaste plan porteur, une chambre des machines franchement surélevée où s'encastrent les deux moteurs de 500 CV démultipliés et où le mécanicien accède en cours de route pour surveillance ou réparation. Déjà s'affirme une technique capable de progresser, selon les mêmes lignes générales, jusqu'aux premiers navires ailés du proche avenir.
- ENTRAINEMENT ET VIRTUOSITÉ D'ÉQUIPAGES AÉRONAVALS AMÉRICAINS
- Photo : Une escadrille bien alignée de monoplaces de chasse, en vol « aile à aile » aux abords de San Diego
- Photo : Une « équipe de viruosité » en vol de groupe, scabreux, par superposition
- Photo : Une acrobatie très « spectaculaire » lancée par l'aviation navale américaine : groupe de trois avions liés entre eux par des câbles élastiques et exécutant ainsi - en même temps que deux autres groupes semblables - tout un programme de vol de viruosité.
- Photo : Une escadrille en formation classique d'expédition et de combat
- Photo : Onze escadrilles disposées dans la même formation que ci-dessus, sur le terrain de Metz-Frescay, pour un départ de régiment.
- LE RALLYE-GOLF DE DOUAI
- Dessin d'André Galland : L'arrivée des joueurs de golf sur l'aérodrome de La Brayelle, près de Douai
- Dessin d'André Galland : Joueuse sortant de sa berline
- Dessin d'André Galland : L'aviateur Bajac sur le terrain de golf
- Dessin d'André Galland : Le matin : Une partir animée sous les ailes des avions qui survolent le terrain de golf
- Dessin d'André Galland : A midi : après le lunch sur la terrasse du cottage
- Dessin d'André Galland : Le maître du logis sonnant le rappel des joueurs
- Dessin d'André Galland : Le soir : L'embarquement pour le retour sur l'aérodrome de La Brayelle
- COMMENT SERONT LES AVIONS DE DEMAIN ?
- Photo : Auront-ils, comme l'autogire, des ailes tournantes ?
Cette image fut prise, le 11 novembre, du transatlantique Bremen à bord duquel se trouvait, arrivant aux Etats-Unis, M. de La Cierva, l'ingénieur espagnol qui a créé l'autogire. Les souhaits de bienvenue lui furent présentés d'une façon pour lui certainement émouvante par quatre avions à voilure tournante construits en Amérique par Pitcairn, licencié de la firme Cierva-Autogiro qui est britannique On peut lire « Welcome » (bienvenue) et « Cierva » sur le flanc du fuselage des deux appareils visibles. On croit reconnaître (le second dans le groupe gauche parmi les passagers accoudés au bastingage) l'ingénieur espagnol.
- Photo : Sembleront-ils, comme l' « avion-canard », voler la queue en avant ?
Depuis 1925, la firme allemande Focke-Wulf a repris l'étude de l'avion-canard, formule ancienne dont les avantages théoriques de stabilité propre ne sont pas niables. Un accident, en septembre 1927, coûta la vie à l'ingénieur Wulf et détruisit le « canard » qu'il pilotait ; mais ce malheur n'était en rien imputable au principe même de l'avion, et un second « canard » fut construit, le F-19, que montrent nos figures. Cet appareil, qui vole ici vers la droite, a satisfait aux épreuves que les Services officiels allemands lui ont imposées et a été régulièrement immatriculé. sous le numéro D-1960. comme avion de transport pour passagers.
- LA « GRANDE PEUR »
- Photo : Un appareil qui semble sorti du cerveau de Wells : détecteur acoustique mis en œuvre le 29 juillet dernier aux environs de Lyon, au cours d'exercices de éfense antiaérienne
L'appareil,,orientable à l'aide de volants que manœvrent des hommes à l'écoute, donne la direction approximative de l'avion entendu.
- MARINE ET AVIATION EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE
- Cartes : Les bases navales en Méditerranée occidentale
- Cartes : Trois bases navales en Méditerranée
- Cartes : Une base navale de l'Atlantique
- Cartes : Une base navale de la mer du Nord
- Cartes : Les capitales de la France et de l'Angleterre
- Photo : Départ d'une escadrille d'hydravions italiens en Méditerranée : ces appareils peuvent emporter 1500 kilos de bombes
- MARINE DE GUERRE ET BOMBARDEMENT AÉRIEN
Ces photographies ont été prises au cours d'expériences déjà anciennes de bombardement aérien sur des cuirassés, croisuers et contre-torpilleurs désarmés ou livrés par l'Allemagne
- Photo : (Demi page) Explosion d'une bombe phophoreuse dans les superstructures
- Photo : (Demi page) Un « coup au but » percutant sur le pont du cuirassé Alabama
- Photo : (Demi page) Effet en mer d'une explosion de 33000 kilos de dynamite pour la destruction d'une épave
- Photo : (Demi page) Comment fut coulé, par bombes d'avion, le contre-torpilleur réformé G-102
- Photo : (Pleine page) PASSAGES NOUVEAUX DANS UN CIEL D'HISTOIRE
Cette image fut prise quand trente-cinq hydravions de l'aéronautique royale italienne firent - après tant d'escadres en vingt siècles - le tour de la Méditerranée et poussèrent jusqu'au Pont-Euxin ; ainsi furent associées, dans une même vision, entre l'Acropole et le Lycabète, les formations volantes des bimoteurs de guerre 1.000 CV, soutenus dans le ciel par leur seul mouvement, et les colonnades équilibrées qui anoblissent encore les collines d'Athènes.
- Photo : (Pleine page) LA PROTECTION ARTIFICIELLE DU PORTE-AVIONS
Au large du canal de Panama, le navire porte-avions Lexington (long de 275 mètres) est pris dans le vaste nuages articficiel qu'ont tendu sur lui, pour le dérober aux vues, des machines volantes peut-être parties de son pont où d'autres attendent, semblables ici à des oiseuax blancs prêts à prendre leur essor.
- Photo : (Pleine page) RENCONTRE DE NAVIRE ET D'AÉRONEF
Le grand dirigeable allemand Graf-Zeppelin est surtout connu par son tour du monde et ses voyages transatlantiques. On sait moins que, tout cet été, selon un programme communiqué aux agences de voyage qui recherchaient pour ces sorties des voyageurs payants, le Graf-Zeppelin a mené à bien des excursions hebdomadaires parfois poussées fort loin. C'est au cours d'une de ces croisières de plaisance que cette photographie fut prise, le 10 juillet, à 8 heures du matin, à bord du steamer norvégien Mosken qui avait quitté le cap Nord quatre heures plus tôt. Le Mosken allait dans la direction de Hammerfest et se trouvait à proximité du 71° de latitude Nord quand il fut survolé par le Graf-Zeppelin.
La station de T. S. F. d'Oslo avait avisé le commandant du Mosken du passage de l'aéronef qui avait quitté l'Allemagne la veille pour les fjords de Norvège et le cap Nord, profitant de ces jours d'été que la nuit ne vient pas interrompre en ces régions. Le dirigeable, tout argenté dans un ciel de couleur opaline, s'avançait, majestueux et puissant, à une hauteur de 500 à 600 mètres. Il suivait le chemin des navires entre la côte de Finlande et l'île de Sorö, piquant droit au nord.
Au même moment, allant en sens inverse et par conséquent suivant la même route que le Mosken, passait un cargo qui venait de Kirkenes, port norvégien sur l'océan Glacial. Photo de M. A. Tricot.
- LA PHOTOGRAPHIE AÉRIENNE DE L'INVISIBLE
- Photo : (Pleine page) L'œIL SURHUMAIN : UN HORIZON DE MONTAGNES PHOTOGRAPHIÉ, DANS LA RÉGION DES ROCHEUSES, À 350 KILOMÈTRES DE DISTANCE
Les plus lointains sommets, dont le mont Rainier culminant à 4300 mètres, étaient bien entendu totalement invisibles pour l'aviateur, qui de 6000 mètres d'altitude, en a cependant fixé l'image : un écran spécial filtrait les radiations lumineuses, une émulsion hypersemsible les fixait. Photo de l'U.S. Army Air Service
- Photo : (Demi page) La plus lointaine image terrestre que l'homme ait su enregistrer : Le mont Rainier, situé à 428 kilomètres de l'avion photographe.
- Carte : Angles de prise de vues correspondant à nos photographies précédentes prises de 1 et de 2
- Photographies suivantes prises de nuit aux États-Unis à l'aide de bombes de magnésium. Photo de l'U.S. Army Air Service
- Photo : Le croiseur cuirassé Wyoming, long de 170 mètres, photographié à 360 mètres d'altitude à 9h 30 du soir.
- Photo : Convoi de troupes « motorisées » photographiées de nuit sur une route du Maryland
- Photo : SOUS L'OBJECTIF NYCTALOPE - Le Capitole de Washington tel que l'appareil photographique aérien l'a vu et fixé, à 10 heures du soir, le jour de l'entrée en fonction du Président Hoover.
- L'AVIATION DE TRANSPORT RÉGULIER PEUT-ELLE GAGNER SA VIE ?
- Photo : La modeste base d'hydravation d'un service aérien prospère : les hangars de la S.C.A.D.T.A. 0 Girardot, sur le fleuve Magdalena (Colombie)
- Carte : Les service réguliers de la S.C.A.D.T.A. colombienne.
Gains de temps allant jusqu'à neuf jours sur 1.000 kilomètres (ligne Barranquilla-Girardot où le service est quotidien) ; les autres services ont lieu de une à trois fois par semaine, suivant la périodicité et la vitesse des moyens de transport terrestres ou marins que l'aviation concurrence.
- Carte : Le réseau des lignes régulières persanes.
On notera que, sur un territoire relativement peu étendu, on a pu déterminer une concurrence fort efficace à l'aide de services aériens hebdomadaires, sauf sur deux lignes où ils ont lieu deux fois par semaine. C'est que les gains de temps, eu égard à l'absence pratique de chemins de fer, sont considérables. Téhéran-Bagdad est couvert, escales comprises, en sept heures trente, au lieu de plus de cinq jours (quatre à cinq jours d'automobile et sept heures par voie ferrée) ; Téhéran-Bouchir en sept heures trente aussi, au lieu de six jours de voiture légère ou de dix jours de camionnette ; Téhéran-Bakou en cinq heures au lieu de soixante-seize, dont deux jours de mer ; Téhéran-Mechhed en six heures sans escale, contre quatre jours d'autocar.
- Photo : Les « Junkers », totalement métalliques, des services persans, sur le terrain sans hangar de Téhéran.
- Carte : Schéma du réseau australien d'aviation marchande.
On notera, d'une part, l'établissement de liaisons intérieures joignant à peu de frais les terminus des voies ferrées de pénétration ; d'autre part, les services côtiers amorçant un circuit du continent qui fait dès à présent gagner, sur les tronçons établis, les cinq sixièmes des temps de parcours habituels et parfois davantage.
- Carte : Les itiléraires de l'aviation marchande en Amérique du Sud.
L'étendue du territoire est telle et les liaisons si difficiles ou précaires qu'une fréquence hebdomadaire doit suffire et déjà dans plusieurs cas, malgré la crise économique, à assurer le succès des entreprises. Cependant, en dehors même de la Colombie où le service Cartagena-Bogota est quotidien, on a dû adopter sur plusieurs lignes des périodicités plus serrées ; leur fréquence est précisée par le chiffre placé auprès des itinéraires épaissis sur notre carte.
- Photo : Un avion « Latécoère 28 », de l'Aéropostale, survole Rio de Janeiro
- Cartes : Comparaison, à la même échelle, des itinéraires permettant, aux États-Unis et en Europe, le vol de jour et de nuit dans des conditions admissibles de sécurité, au moins pour le transport postal.
- SUR QUOI PORTENT LES EFFORTS DE LA CONSTRUCTION AÉRONAUTIQUE
- Photo : La voilure d'un hydravion de course : le « Bernard-120 » (Coupe Schneider).
L'aile n'est pas encore recouverte de sa « peau » de bois contre-plaqué. Au centre, la partie renflée est évidée et forme un tunnel qui constitue une portion de l'habitacle.
- Photo : Cadre de voilure du « Amiot-140 ».
Parallèlement au plan de cette pièce, d'autres cadres s'échelonnent tout le long de l'envergure et constituent la charpente transversale. Les membrures consistent en longerons, également tubulaires, qui passent dans des logements cylindriques, ménagés entre les pièces embouties d'assemblage ; un de ces logements est visible ci-dessus, le longeron n'étant pas en place.
- Photo : La construction mécanique et l'aviation.
L'effort vers les assembages rigoureux, spécialement adaptés à la construction de série, apparaît bien dans ces « nœuds » où les tubes d'alliage léger sont manchonnés par des pièces embouties, toutes établies avec un seul outillage. Ci-dessus attache d'aile, sur le multipace « Amiot-140 », à l'aide d'Une « tulipe » spéciale à rotule assurant le centrage.
- Photos : La charpente métallique d'un grand hydravion moderne.
A gauche, les longerons, vus en bout, portent chacun quatre rotules d'attache où se fixera le tronçon externe d'aile. La distance entre longerons atteint 2 m. 40. A droite, un longeron isolé, haut de 1 m. 15, porte des ajoures trianguaires qui permettent aisément le passage d'un homme et - dans l'hydravion assemblé - l'accès aux groupes moteurs pacés sur l'aile. L'âme du longeron est constituée par une tôle de duralumin que raidissent, sur une face seulement, cachée ici, des « étirés » de même métal rivés sur elle verticalement tous les trente centimètres.
- AVIATION POUR RECORDS
- Photos : Structure d'aile et assemblage des réservoirs du monoplan « Blériot-110 ».
On remarquera, outre la présence des nervures et des deux longerons cassiques, la réunion de ceux-ci, en biseau, par un faux longeron qui accroit considérablement la résistance de l'aile à la torsion et permet une structure d'ensemble plus légère. La seconde image montre le groupement des réservoirs dans le fuselage et le centre de l'aile ; ils peuvent contenir 7.000 litres d'essence ; réglementairement essayés à une forte pression, qui impose des armatures internes surabondantes, ils ne pèsent cependant que 5 % du poids du contenu.
- Photo : Le monoplan « Bernard-80 », destiné à des performances de distance et de durée, qui vient de faire, avec succès, ses premiers vols sous le pilotage de M. Paillard.
- Photo : Le pilote Doret, après un vol d essai, debout à bord du « Dewoitine ».
- Photo : Le monoplan de raid Dewoitine, dit « Trait-d'Union ».
- Photo : Le « Dewoitine » dans son hangar : l'aile entière, dont l'envergure atteint 28 mètres, est en quelque sorte formée par la juxtaposition des réservoirs d'essence ; on a placé sous l'avion, pour évoquer cette « capacité » qui doit atteindre 8.000 litres, les bidons et tonnelets d'essence qui seraient nécessaires pour faire le plein.
- POLITIQUE ET DIPLOMATIE
- Les krachs financiers
- La diplomatie Italienne
- Les élections Polonaises
- Une crise ministérielle en Autriche
- Un attentat politique au Japon
- Photo : Le premier ministre japonais Yuko Hamaguchi, transporté inanimé avec une balle dans l'abdomen, quelques instants après l'attentat dont il a été victime sur la plate-forme du train à Tokio
- Photo : L'assassin, arrêté par la police, au moment où l'on va, suivant l'usage japonais, lui dissimuler le visage sous un chapeau de paille.
- SCÈNES DE LA VIE JAPONAISE À L'ENTRÉE DE L'HIVER 1930-1931
- Photo : (Demi page) Les bateaux du port pavoisés à Kobé à l'occasion des manœuvres navales.
- Photo : L'empereur du Japon débarquant, au retour des manœuvres d'automne, dans le port de Yokosuka.
Devant le souverain est porté, enveloppée dans sa housse, l'épée de commandement.
- Photo : (Demi page) La célébration, dans le grand hall de l'Université impériale, du quarantième anniversaire du « rescrit » sur l'éducation
- Photo : Barques de propagande en faveur de l'hygiène, montées par des boy-scouts japonais.
- Photo : Japon d'hier et Japon d'aujourd'hui - Le parti de l'opposition, barru aux dernières élections, groupé autour de ses deux « leaders ».
- LES CARNETS D'OUTRE-TOMBE DE L'EXPÉDITION ANDRÉE
- Photo : Le 11 juillet 1897, le ballon étant prêt et le evnt favorable, on démolit en partie le hangar à l'abri duquel l'aérostat avait été gonflé.
- Photo : Pendant l'attente du vent du sud à l'île des Danois, une chute de neige recouvre la coupole du ballon enfermé dans le hangar.
- Photo : Le ballon s'éloigne, traînant seulement une partie de ses guideropes qui, suivant l'opinion d'Andrée, devaient permettre, avec l'aide d'une voile, de le diriger dans une direction s'écartant de celle du vent.
- Carte : Itinéraires probables de celles des bouées jetées par Andrée du 11 au 14 juillet 1897 qui ont été retrouvées plus tard, à des dates diverses. Les numéros correspondent aux numéros des bouées.
- Photo : Deux des bouées qui étaient attachées à la nacelle extérieurement ; il suffisait de couper les câbles de suspension pour qu'elles tombassent. La grosse bouée, qui devait être lancée au pôle, fut jetée prématurément le 12 juillet et découverte le 11 septembre 1899 sur la côte nord de l'île du Roi-Charles.
- Photo : Message et tube qui le contenait envoyés par pigeaon voyageur et dont voici la traduction : L'expédition polaire d'Andrée à l'Afronblad de Stockholm. 13 juillet, 12 h. 30. Lat. 82°2'. Long. 15°5' E. Bonne route dans l'E. 10° S. - Tout bien à bord. C'est notre troisième message par pigeon voyageur. - ANDRÉE.
- Photo : Message contenu dans la bouée numéro 4. Traduction :
Bouée numéro 4, la première qui ait été lancée. 11 juillet, 10 h. du soir, T. M. G.
Notre voyage s'est jusqu'ici effectué dans de bonnes conditions. Nous volons à une hauteur'd'environ 250 mètres faisant route d'abord au N. 10° E. (vrai), puis plus tard au N. 45° E. (vrai). Quatre pigeons voyageurs ont été lancés à 5 h. 40 du soir, temps moyen de Greenwich. Ils ont pris leur vol dans l'ouest. Nous volons au-dessus de la banquise qui est très morcelée dans toutes les directions. Temps superbe. Moral excellent.
ANDRÉE, STRINDBERG. FRANKEL. Plus tard au-dessus des nuages à 7 h. 45 (T. M. G.).
- Photo : Le ballon photographié imméditement après l'atterrissage, le 14 juillet 1897.
Photographie retrouvée dans l'appareil d'Andrée. Copyright par Société Suédoise d'antrophologie et de géographie.
- Graphique : Ligne de vol du ballon durant son voyage du 11 au 14 juillet 1897.
- Carte : Itinéraire de l'expédition Andrée, d'abord en ballon, puis à pied sur la banquise en dérive, d'après les cartes dressées par Strinberg en cours de route et les cahiers d'observations des explorateurs.
- Photo : Monticules formés sur la banquise par la pression des champs de glace les uns contre les autres.
- Photo : Fränkel à gauche et Andrée à droite font passer le canot par-dessus une crevasse entre deux glaçons.
Photographie retrouvée dans l'appareil d'Andrée. Copyright par Société Suédoise d'antrophologie et de géographie.
- ANDRÉE ET SES COMPAGNONS SUR LA BANQUISE APRÈS LA CHUTE DU BALLON
Photographies prises par les explorateurs eux-mêmes en 1897 et retrouvées en 1930
- Photo : (Tiers de page) Le 19 juillet 1897, cinq jours après l'atterrissage, Andrée monte à deux reprises sur la nacelle pour examiner l'horizon
- Photo : (Tiers de page)Fränkel (à gauche) et Strindberg à côté du premier ours tué par Andrée
- Photo : (Tiers de page)Les explorateurs lèvent le camp pour entreprendre la retraite vers le sud.
- LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE - AU PROCÈS POLITIQUE DES INDUSTRIELS RUSSES
- Photo : (Pleine page) UNE IMPRESSIONNANTE RÉUNION DE L'ANCIENNE RUSSIE TSARISTE A PARIS, LE 30 NOVEMBRE 1930, SALLE D'IÉNA
De gauche à droite : la princesse Elisabeth de Grèce, fille de la grande-duchesse Hélène (soeur du grand-duc Cyrille) et du prince Nicolas de Grèce ; le prince Nicolas de Grèce, fils du roi de Grèce Georges 1er et de la grande duchesse Olga Constantinova ; la princesse Nicolas de Grèce, née grande-duchesse Hélène de Russie ; le grand-duc Cyrille, cousin germain de Nicolas II, reconnu comme successeur légitime des Romanof par tous les partis monarchiste russes ; la grande-duchesse Cyrille ; leur fils, le prince Wladimir, grand-duc héritier ; le prince Charles de Leiningen, marié à la grande-duchesse Cyrillovna, fille du grand-duc Cyrille ; le grand-duc André, frère du grand-duc Cyrille.
- Photo : Les journalistes étrangers assistant au procès.
On reconnaît, à droite, tête baissée, une raie sur le côté, M. Marcel Cachin, député communiste français
- Photo : La foule dans le prétoire ; au centre, un appareil cinématographique
- Photo : Les accusés
- Photo : Les juges
- LA PLUIE DE BOUE DU 28 NOVEMBRE À PARIS
- Photo : L'aspect, au microscope, des fines particules sableuses de la pluie de boue tombée à Paris le 28 novembre.Le diamètre du cercle de l'image représentant une largeur équivalente à celle d'un demi-millimètre donne l'échelle.
- LES EXPOSITIONS
- LE CHÂTEAU DE VINCENNES
- Plan : Projet d'aménagement du château de Vincennes
- UN DUEL DE DÉDICACES : BRAZZA ET STANLEY
- Photo : Portrait de Stanley offert par l'explorateur à Brazza avec, au revers, une dédicace relative au conflit colonial de l'époque.
- Photo : La photographie de Brazza et sa réponse à l'envoi de Stanley, seize ans plus tard.
- L'EXPLORATEUR FONDÈRE
- LES FAITS DE LA SEMAINE
- LE SAUVETAGE D'UN NAVIRE-ÉCOLE
- Photo : Le trois-mats goélette Charles-Daniélou en détresse au large de Dieppe
- Photo : Le navire école pris en remorque par le Château-Larose
- LE MATCH DE BOXE CARNERA-PAULINO
- Photo : Une reprise du match : à droite, Carnera
- Photo : Une partie des arènes de Barcelone pendant le match de boxe Carnera-Paulino
- LA CRUE DE LA SEINE
- Photo : La voie ferrée de la ligne Paris-Strasbourg, dans la plaine submergée, aux environs de Meaux
- Photo : L'embarcadère improvisé d'une villa de banlieue
- Photo : La tournée du laitier à Viry-Châtillon
- Photo : L'amarage des tonneaux dans le port de Bercy
- COURRIER DE PARIS : L'ÂME DES CHOSES
- LES THÉÂTRES
- LES LIVRES ET LES ÉCRIVAINS
- PRIX LITTÉRAIRES
- LES PRIX NOBEL
- Photo : M.Kellog - Prix de la paix
- Photo : Prof. Raman - Prix de physique
- Photo : Dr. Landsteiner - Prix de médecine
- Photo : Archevèque Sœderblom - Prix de la paix
- UN SERVITEUR DE LA MUSIQUE
- Photo : Portrait de Léo Sachs par Lévy-Dhurmer
- L'EMPEREUR D'ÉTHIOPIE REÇOIT UN AVION OFFERT PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS
- Photo : Le maréchal Francey d'Espérey remettant à l'empereur d'Éthiopie l'avion offert par le gouvernement français et amené par les capitaines Baradez et Marie. Au premier plan, de dos, le petit prince impérial
- LA CHUTE DU MINISTÈRE TARDIEU
- UN FEU À BORD DU DO-X
- Photos : L'aile incendié de l'hydravion géant allemand Do-X dans le port de Lisbonne
Sur la photographie de gauche, la charpente metallique de l'aile, complètement mise à nu dans la partie entoilée, a fléchi vers le bord de fuite.
- LA RÉORGANISATION DE NOTRE AÉRONAUTIQUE : LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE AÉRONAUTIQUE
- Photo : Hydravion Cams-56 bimoteur Lorraine 600 CV à refroidissement par eau : appareil de bombardement et de reconnaissance.
- Photo : Moteur Lorraine 600 CV « Courlis » 18 cylindre en W, refroidissement par eau.
- Photo : Moteur Lorraine 300 CV « Algol » à refroidissement par air.
- Photo : Avion Hanriot L.H.-431 à moteur Lorraine 240 CV : appareil de transformation et de travail
- LIAISON AÉRO-MARITIME
- Photo : Hydravion pentamoteur de la Société des Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire (Penhoët)
- Photo : Fabrication en série aux Ateliers et Cha,tiers de la Loire
- Photo : Avion métallique trimoteur type SPCA-VII
- LES SOLUTIONQ EN MARCHE : VOICI DES APPARTEMENTS
- Plan : La transformation de Clichy.
Les parties noires représentent le double groupe d'immeubles construit par l'entreprise Audoin, en bordure de la rue des Cailloux, le long d'une voie nouvelle qui a reçu le nom d'avenue Anatole-France. Le couloir bâtonné indiqué dans l'axe de celle-ci jusqu'à la rue Castères, à l'arrière plan, et, au centre, jusqu'au boulevard Victor-Hugo, puis, jusqu'au boulevard Jean-Jaurès, figure la grande artère dont l'avenue Anatole-France constitue l'amorce.
- Photos : Deux aperçus du groupe en construction de la place Saint-Blaise, au sommet de la rue de Bagnolet, un des points culminants de Paris
- Photos : Perspective du groupe à loyers modérés de l'avenue Anatole France à Clichy. A droite, l'aspect du site, il y a dix-huit mois, au début des travaux.
- NOS GRANDES INDUTRIES : LA TEINTURE DE LA TOILE DE SOIE
- Photo : Une machine à impression mécanique en huit couleurs
- Photos : Deux modèles de toile « Deauville » façonnée : « Le Tennis » à gauche et « Les Régates » à droite
- Photos : Le mécanisme d'une rame d'apprêt ; à droite, la perspective d'une rame soumise à l'apprêt mécanique à chauffage électrique.
- LE COLLÈGE FÉMININ DE BOUFFÉMONT
- Photo : Une pause pendant la partie de hockey
- Photo : Le Palais Scolaire
- Photo : « Castel-sous-Bois » vu du Palais Scolaire
- Photo : Une des salles de cours
- Photo : Départ pour une grande promenade
- L'œUVRE D'UNE FRANÇAISE
- Photos : La marquise de Panebeuf au milieu de ses premiers enfants adoptés, il y a quinze ans et aujourd'hui : les six bébés de gauche sont les six plus grands du groupe de droite.
- BIBLIOGRAPHIE : LES LIVRES D'ÉTRENNES
- Dessin : Une frise de Mme Marie-Madeleine Franc-Nohain pour Les malheurs de Sophie
- Dessin : Une illustration de Ben-Hur par Lecoultre
- Photo : La tour de la cathédrale Saint-Guy à Prague. Extrait de Prague, ville d'art
- Dessin : Couverture de Bécassine en aéroplane
- SI L'AVIATION AVAIT EXISTÉ..., PAR HENRIOT
Petits dessins humoristiques légendés
- Dessin : C'est en avion que le berger Pâris eût enlevé la belle Hélène à la barbe de Ménélas.
- Dessin : Avec les bombardements aériens, les Grecs auraient détruit Troie en dix jours au lieu de dix ans...
- Dessin : Quant au Rubicon et aux Alpes, César les eût franchis par la voie aérienne...
- Dessin : Les Gaulois auraient continué à n'avoir peur de rien, sauf qu'un biplan leur tombe sur la tête.
- Dessin : Un intrépide aviateur ayant délivré Jeanne d'Arc à Rouen, elle n'eût pas été brûlée.
- Dessin : Buckingham aurait peut-être été le premier à faire traverser la Manche en avion par Anne d'Autriche.
- Dessin : On verrait Henri IV sur le Pont-Neuf diriger un avion au lieu de s'ennuyer sur son cheval.
- Dessin : Louis XIV eût offert une voiture ailée à La Vallière et un aérobus à Mme de Montespan.
- Dessin : Louis XVI n'aurait pas été pris à Varennes, un avion conduit par M. de Fersen l'aurait conduit hors de la frontière.
- Dessin : Après avoir volé de clocher en clocher, de l'île d'Elbe jusqu'au-dessus des tours de Notre-Dame, Napoléon n'aurait pas été vaincu à Waterloo...
- Dessin : ... Grouchy, prévenu par ses aviateurs, aurait marché dans le bon sens et permis de gagner la bataille...
- Dessin : Plus tard, enfin, l'Empereur aurait été délivré à Sainte-Hélène et le roi de Rome aurait peut-être régné...
« Réclames » aéronautiques
- Moteurs Renault
- Huiles & essence SHELL
- Appareils de bord JAEGER
- Postes T.S.F. D'AVION RADIO-LL
- Bougies K.L.G.
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