Précédent ( 132 sur 149 ) Suivant
À de rares exceptions près, l'aviation de bombardement n'a pas retenu l'attention des historiens bien qu'elle eut été l'une des trois composantes majeures de l'Armée de l'air française. Au même titre que l'aviation de reconnaissance, ce manque d'intérêt s'explique par la quasi disparition d'une aviation de bombardement en tant que telle. La guerre aérienne moderne a eu pour effet de gommer les différences entre la chasse, le bombardement et le renseignement aérien pour en arriver à la solution de la polyvalence des missions en partant d'une même cellule d'avion.
Le présent ouvrage consacre le renouveau de l'Armée de l'air française basé sur la fusion d'éléments venus d'horizons divers. De 1943 à 1946, grâce à leur détermination, les six groupes français de bombardement moyen ont permis à l'Armée de l'air française de reprendre une place honorable aux côtés de nos alliés. Mettant en oeuvre un avion de légende, le Glenn Martin B-26 Marauder, le personnel de ces groupes de bombardement moyen s'est littéralement identifié a lui, en se désignant: les Marauders français. Ils se sont fait une spécialité, celle de casser les ponts grâce à des actions de bombardement aérien de grande précision. Après avoir vaillamment combattu successivement au-dessus de l'Italie, du Sud-Est de la France puis de l'Allemagne, les Marauders français se sont transformés en transporteurs pour participer au rapatriement de nos prisonniers.
Toutes les missions de guerre réalisées par les Marauders français font l'objet d'une description détaillée figurant en annexe. De même, l'histoire de tous les B-26 Marauder utilisés par la France est abordée avec précision.
Ce livre est un ouvrage de référence qui met en valeur le travail collectif des Marauders français afin que leurs exploits ne soient pas oubliés.
Les Marauders français sont le second volet d'une trilogie historique que l'auteur consacre à l'Armée de l'air française.
Avec Les Chevaliers de l'Ombre, il avait abordé la reconnaissance aérienne au travers de la 33e Escadre de reconnaissance.
Ultérieurement, il traitera de la chasse. Pour ce faire, il s'en tiendra à l'historique d'une escadrille représentative de la chasse française, la N 124. Immortalisée par l'emblématique Tête de Sioux et héritière des traditions de l'escadrille La Fayette, la N 124 a toujours été au premier rang pour assurer la défense de nos libertés. Elle est, de plus, le porte-drapeau des liens historiques qui unissent la France aux États-Unis d'Amérique.
MÀJ : 4 juillet 2024
Effectuée par freefind.com
© Dominique Ottello
2004 - 2024