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L'Illustration
Numéro de l'Aéronautique
17 Novembre 1934
(92e année - Numéro 4785)
Table des matières et des photographies
- Photo : (Pleine page) LA LUTTE POUR L'ATLANTIQUE SUD : UN NOUVEAU CHAMPION DE L'AÉRONAUTIQUE FRANÇAISE
L'hydravion Blériot « Santos-Dumont » amérit, au poids total de 22 tonnes, au large de la côte de Provence par forte mer.
- LE XIVE SALON DE L'AÉRONAUTIQUE
- L'INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE ET L'ARMEMENT AÉRIEN
- Photo : Non pas le XIVe Salon qui s'ouvre, mais le premier de tous, inauguré en 1909, il y a vingt-cinq ans.
Les ballons, sphériques ou dirigeables, aujourd'hui absents du Grand Palais, s'alignaient alors dans la vaste nef. Bien des noms apparaissaient sur les stands, qui ont disparu de l'industrie aéronautique. Mais, il y a vingt-cinq ans, le ecrétaire général du 1er Salon de la Locomotion aérienne, en même temps que l'architecte responsable d'une décoration qui fut toujours heureuse, était déjà, M. André Granet.
- L'INDUSTRIE DES ARMEMENTS AÉRONAUTIQUES
- Photo : L'avion transformable Hanriot (Moteur Renault 140 CV)
- Photo : L'avion de chasse Loire-46 (Moteur Gnome-Rhône K14 950 CV)
- Photo : L'hydravion Loire70 (Trois Gnome-Rhône K9 500 CV)
- Photo : Avant de la coque de l'hydravion CAMS-110
- Photo : L'avion-canon Morane-Saulnier 325
(Moteur Hispano-Suiza 900 CV, canon débouchant dans le moyeur d'hélice)
- Photo : Le multiplace de combat Potez 54 (Deux Hispano-Suiza 650 CV)
- Photo : Le multiplace de combat A.B.-80 DE LA S.A.B. 5Deux Hispano-Suiza 860 CV)
- Photo : Contribution française à une victoire britannique.
Scott, vainqueur avec Campbell Black de Londres-Melbourne, regonfle la vessie incorporée, au mécanisme d'orienration des pales, dans l'une des hélices Ratier à pas variable qui équipaient son avion De Havilland « Comet ».
- Photo : Alignement, avant assemblage, des trois tronçons qui constituent le fuselage du Dewoitine 333, avion trimoteur de transport rapide entièrement construit en duralumin.
- Photo : Un des atterrisseurs Messier du Dewoitine 333
Le diamètre du pneu en place atteint 1 m 63 ; un frein puissant est incorporé à la roue ; les deux branches de la fourche renferment les amortisseurs. De tels atterrisseurs sont toujours étudiés et construits par des firmes spécialisées.
- Photo : Trois Junkers Ju-52, avions allemands trimoteurs, prennent le départ pour l'Afrique du Sud, pays où ils seront mis en service et dont ils portent déjà les lettres conventionnelles d'immatriculation : ZS-AFA, ZS-AFB et ZS-AFC.
- UNE « VALEUR D'AVENIR » : LE TRANSPORT AÉRIEN
- Aquarelle d'Albert Brénet : Scènes et images du transport aérien sur l'aéroport de Paris
Sur l'aire de départ, au Bourget, des voyageurs prennent place à bord d'un quadrimoteur pour quarante passagers : le Handley-Page Horatius, des Imperial Airways.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Un trimoteur Wibault, de la Cie. Air France, avion rapide pour dix passagers, arrive d'Europe centrale.
Dans le soir tombant, il descent près des phares et des indicateurs d'atterrissage dont les feux de position vont s'allumer.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Dans un des hangars-ateliers, les avions d'Air France et ceux des entreprises étrangères, qui travaillent en « pool » avec la compagnie française, sont révisés et réparés.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Un avion particulier venant de Suisse
Portant les lettres d'immatriculation fédérale, cet appareil voisine sur l'aire de départ avec un petit bimoteur « Dragon » des Hillman's Airways, compagnie qui assure sans subvention d'État plusieurs services quotidiens entre Paris et Londres.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Un trimoteur Farman F-ALHP arrive d'Amsterdam
Le pavillon Air France est hissé dès l'atterrissage ; les voyageurs vont vers la douane où les formalités sont rapides, à l'exemple du voyage.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Entre deux voyages quatidiens, un trimoteur reçoit les soins indispensables, minutieusement réglés par les consignes.
On fait les pleins, on vérifie les moteurs, on nettoie la cabine.
- Aquarelle d'Albert Brénet : Les citernes automobiles, employées pour faire le « plein » des avions, opposent leurs teintes vives au métal et aux ailes grises de l'Horatius
- Aquarelle d'Albert Brénet : Le plus rapide trimoteur de la Deutsche Lufthansa.
Un junkers « Ju 52 », tout métallique, quitte l'aire de départ pour aller se placer face au vent ; il est 16 h 30, l'avion sera à Berlin moins de cinq heures plus tard.
- UN OBSTACLE AU PROGRÈS DE L'AVIATION CIVILE : LES ARMÉES DE L'AIR
- Photo : Le plus moderne équipement d'avions multiplaces bombardiers : une escadrille américaine défile sur Washington.
Les dix appareils potographiés en vol de groupe sont des bimoteurs Martin B-10, analogues par la puissance et par l'armement aux multiplaces français dont on poursuit en ce moment la construction ; ils ont, en outre, un train d'atterrissage éclipsable mis au point par deux ans d'essais et qui les caractérise comme le matériel le plus moderne ; naturellement, les forces aériennes américaines n'ont encore qu'un très petit nombre de ces appareils. Les premiers avions B-10 mis en service survolent ici Washington, en août dernier, après avoir accompli sous les ordres du lieutenant-colonel H. H. Arnold — un voyage en groupe jusqu'en Alaska. — Phot. off. de l'U. S. Army Air Corps.
- Photo : Un « avion de représailles » : le Bernard 82-B. 3 monomoteur.
D'après une circulaire du constructeur, cet appareil pourrait transporter 1.200 kilos de bombes sur 2.800 kilomètres, c'est-à-dire, par vent nul, intervenir à 1.400 kilomètres de sa base sur un objectif justiciable de représailles.
- Photo : L'aviation « prémilitaire » allemande se constitue et s'entraîne : un contrôle du Tour d'Allemagne et une escadrille concurrente.
Cet été, à l'occasion d'un Tour d'Allemagne minutieusement organisé, les équipages entraînés par le Deutscher Luftsport Verband, organisation officielle de l'aviation dite sportive dans le IIIe Reich, ont démontré leur valeur et leur cohésion disciplinée à bord des avions dont ils disposent actuellement : monoplaces et biplaces légers de 150 250 CV, sans armement, mais particulièrement propices aux vols de groupe. On a le droit de voir là le stade « prémilitaire » indispensable à la constitution d'une armée de l'air capable d'intervention efficace.
- Photo : Le plus récent des bombardiers britanniques à grand rayon d'action. Le Fairey à deux moteurs Rolls-Royce « Kestrel » 600 CV.
- Photo : Un avion monomoteur de moyen tonnage, aisément adapté au transport de bombes.
Une des distributions possibles de la « charge utile » à bord d'un biplace Breguet, de la famille des « 27 », équipé d'un moteur Gnome-Rhône K. 14 900 CV.
- QUELQUES-UNS DES GRANDS MORTS DE L'AVIATION DE 1932 À 1934
- Photo : Maurice Noguès (15 janvier 1934) - Amiral Martin (3 avril 1934) - Comte Baranov (5 septembre 1933) - Amiral W. A. Moffett (4 avril 1933)- Emmanuel Chaumié (15 janvier 1934) - Maurice Balazuc (15 janvier 1934) - Mme Frances Marsalis (6 août 1934) - Bert Hinkler (7 janvier 1933) - Mariano Barberan (21 juin 1933) - Joaquin Collar (21 juin 1933) - Francesco de Pinedo (2 septembre 1933) - Mlle Marga von Etzdorf (28 mai 1933) - Louis Perriot (16 mars 1933) - Gustave Lemoine (1er octobre 1934) - Ludovic Arrachart (23 mai 1933) - Georges Signerin (16 juillet 1934) - Roger Baptiste (13 avril 1933) - André Salel (18 juin 1934) - Zwirko 11 septembre 1932) - Russ Boardman (2 juillet 1933) - Fedossenko (30 janvier 1934) - Vassenko (30 janvier 1934) - Jamse R.Wedell (24 juin 1934) - Gunther Grönhoff (26 juillet 1932) - André Maillet (30 juin 1934) - Pierre Lefebvre du Prey (19 janvier 1934) - André Launay (15 janvier 1934) - André Corouge (24 avril 1933) - Charles de Verneilh (30 octobre 1933) - Vallot (3 octobre 1933)
- AVION DE BATAILLE OU AVION DE CHASSE ?
- Photo : Deux avions militaires américains, évoquant Goliath et David, symbolisent le problème étudié ci-dessous.
Le petit monoplace de chasse, à roues carénées, est un prototype Boeing de 1932, depuis lors construit en série. Le bimoteur, dont les roues s'effacent à l'arrière des nacelles motrices, est également un Boeing ; essayé à quelques exemplaires, il a précisé les programmes qui commencent à influer sur l'équipement de l'aviation américaine en multiplaces rapides.
Phot. officielle de l'U.S. Army Air Corps.
- Photo : Un « moteur-canon » Hispano-Suiza.
L'arme est placée dans le « V » défini par les deux rangs de cylindres ; le canon, qui débouche à l'avant, traversera le moyeu de l'hélice. La masse du moteur est utilisée comme affût.
- Photo : POSTES DE TIR D'UN « AVION DE BATAILLE » MODERNE : LE BIMOTEUR MULTIPLACE AMIOT 143
En haut, le poste de tir avant, sous coupole tournant avec les mitrailleuses. — En bas, à gauche, le poste de mitrailleur placé sur le dessus du fuselage, vers l'arrière, et qui bat l'hémisphère supérieur dans toutes les directions. — A droite, le poste aménagé, sous le fuselage, pour tirs dans le secteur arrière et vers le bas.
Phot, P. Léglise.
- Photo : Un monoplace de chasse britannique du type Hawker « Fury », piquant à la verticale, va traverser une mer de nuages.
Phot. « Flight ».
- L'AVIATION LOURDE
- Photo (Pleine page): Cette sombre image du plus puissant bombardier construit et essayé en France, le Farman-221, évoque d'une façon particulièrement directe les réalités de l'attaque aérienne. Quatre moteurs à compresseur refroidis par l'air, carénés par de vastes capotages cylindriques, procurent à l'avion les quelque 3.500 CV qui, à grande altitude, lui permettront une vitesse voisine de 300 km.-h. C'est à cette allure qu'il pourrait transporter sur un objectif déjà lointain plusieurs tonnes d'explosifs ; et c'est peut-être cette vitesse, nouvelle dans la catégorie des avions lourds, qui attirerait à nouveau sur ceux-ci l'attention des milieux professionnels. En effet, les essais des « géants » de l'époque 1928-1930 — le c Capronissime » de 6.000 CV, le Dornier Do-X, le Junkers G-38 — n'avaient été suivis en aucun pays de commandes de série ; on attribuait parfois cet insuccès à la relative lenteur de ces très grands appareils. D'autres raisons, de doctrine et d'expérience, sont intervenues ; l'équipement optimum d'une aviation militaire ne cesse de poser les problèmes les plus délicats ; l'étude que l'ingénieur en chef Rougeron a publiée ci-dessus en donne quelque idée.
- PAQUEBOT DE SURFACE OU NAVIRE VOLANT ?
- Photo (Pleine page): Au large des côtes de Provence, un des hydravions quadrimoteurs Lioré et Olivier H-242, des lignes méditerranéennes d'Air-France, croise un paquebot du service Marseille-Tunis. Le navire volant accomplira en quatre à cinq heures le voyage pour lequel le navire emploiera plus d'un jour et une nuit. Le premier pourra emporter, de Marseille à Tunis, dix à douze passagers et 300 kilos de poste et de messageries; le second aura peine à tirer parti de sa vaste capacité. On va ainsi vers un reclassement des frets, vers une distribution plus rationnelle des services et des subventions d'Etat entre les navires de la mer et les nouveaux navires de l'air.
- 17 tonnes à 300 km/h : L'hydravion rapide au long cours
- Photo (Pleine page): Premier type connu d'hydravion rapide au long cours, le Sikorsky S-42, à quatre moteurs de 670 CV, a été étudié et construit en dix-huit mois sur un programme des « Pan-American Airways », la compagnie américaine dont les avions et hydravions ceinturent presque toute l'Amérique du Sud et traversent la mer des Caraïbes. Le premier S-42 construit, baptisé Brazilian Clipper, a couvert 2.000 kilomètres sans escale, avec 2 tonnes de charge marchande, à la vitesse de 253 km.-h. Au départ de ce vol, qui a donné aux Etats-Unis six records internationaux, l'hydravion pesait près de 17 tonnes. Le même appareil, avec 5 tonnes de charge marchande, est monté à 6.650 mètres, autre record officiel. La vitesse maximum, sur base parcourue dans les deux sens, dépasse 300 km.-h.
- L'AVION ET L' HYDRAVION COURRIERS TRANSATLANTIQUES
- Photo : L'Arc-en-Ciel quitte Fernando de Noronha et repart vers le Brésil (14 juin 1934).
L'avion Couzinet Arc-en-Ciel, le pilote Mermoz aux commandes, vient d'utiliser pour la première fois le terrain rapidement créé par Air-France, avec l'appui des autorités brésiliennes, dans l'île Fernando de Noronha. Ainsi le petit îlot, rendu fameux par l'aviation, lui apporte désormais l'aide d'un terrain d'escale à 400 kilomètres du continent américain.
- Photo : Le Croix-du-Sud au mouillage de Natal.
Cette image du grand quadrimoteur Latécoère-300 a été prise, le 31 juillet dernier, peu d'instants après l'arrivée de l'hydravion transatlantique à son port d'attache américain.
- MÉTHODES ET PREMIERS RÉSULTATS DU TRANSPORT AÉRIEN À TRAVERS L'ATLANTIQUE-SUD
- Photo : L'« Arc-en-Ciel, le 14 juin 1934, atterrit pour la première fois à Fernando de Noronha.
- Photo : L'hydravion « Croix-du-Sud », aux ordres du commandant Bonnot, arrive le 1er septembre à Natal
Les sacs de poste, aussitôt extraits de la coque, vont reprendre leur vol à bord des avions d'Air France.
- Photo : Le « Graf-Zeppelin » s'est parfois posé sur l'eau, un ballonnet-flotteur évitant tout choc à la cabine.
- Photo : Le « Westfalen, navire-relais du service allemand, en action dans la zone des calmes, sur l'Atlantique-Sud
La rampe de hissage est déjà à la traîne pour recueillir l'hydravion, d'où la photographie est prise, qui — venant de Natal — sera hissé à bord par la grue. C'est le soir ; la poste repartira vers l'Afrique à bord du second hydravion déjà en place sur la catapulte et qui sera confié à un équipage frais.
- L'AVIATION FRANÇAISE TRANSAFRICAINE
- Photo : L'avion de Lefèvre, dont on aperçoit un des moteurs (en bas et à gauche), arrive au-dessus de la vieille ville portugaise de Mozambique, assise sur son île fortifiée.
- Photo : Ravitaillement d'été à Bidon V.
A gauche, le chef-pilote Poulin et le mécanicien Lefèvre; le pilote Pharabod, debout sur la plate-forme de la pompe, travaillera près d'une heure, par 48 degrés de chaleur, pour procurer à l'avion trimoteur les 900 litres nécessaires à l'étape saharienne.
- Photo : Lefèvre et Assolant sont reçus, lors de leur arrivée à Tananarive, par le gouverneur général Cayla.
- Photo : Les premiers services aériens français et leur liaison avec les lignes belges et britanniques.
Le tracé tireté entre Zinder et Bangui indique une déviation possible qui desservirait Kano, en Nigeria.
- Photo : Sur le terrain de Zinder, une nombreuse main-d'oeuvre indigène aide à dégager le trimoteur enlisé.
- L'AVION OÙ L'ON DORT, EN VOL ET À TERRE
- Photo : Démonstration d'aménagement d'un avion-« sleeping » récemment mis en service aux Etats-Unis.
A gauche, un aspect de la cabine pendant les vols de jour. Au-dessus des deux passagers qui se font vis-à-vis, le rideau replié fermera la couchette supérieure. L'aménagement en « sleeping » correspond à un sacrifice de volume utile, les fauteuils étant exceptionnellement larges et espacés. — A droite, couchette inférieure occupée, couchette supérieure prête.
- Photo : Schéma d'aménagement de l'avion-« sleeping » Curtiss-« Condor ».
La cabine du puissant appareil (deux moteurs de 735 CV chacun) est protégée contre les bruits par plusieurs épaisseurs de matériaux spéciaux, qu'on distingue bien sur le pourtour de l' « arraché » Par- celui-ci on aperçoit, derrière le poste de pilotage, un compartiment de quatre places déjà transformé en « sleeping », pendant que les deux autres ont encore l'aménagement des vols de jour.
- Photo : Pour un sommeil confortable, avant le départ ou après l'arrivée de l'avion.
Un appareil électrique, monté sur chariot, est placé sous le ventre de l'appareil et branché sur les conduites de chauffage et de ventilation de la cabine. Les voyageurs bénéficieront ainsi, même à terre, de cet « air bien conditionné » qui est maintenant un des mots d'ordre du confort américain.
- AVIONS RAPIDES EN SERVICE COURANT AUX ÉTATS-UNIS
- Photo : (½ page) Avion rapide Northrop, pour poste et messageries, du premier service New York - Los Angeles en vingt-quatre heures.
Le pilote est seul à bord ; il pourra naviguer, de jour comme de nuit, même sans vues terrestres, en suivant aux instruments le rail invisible des radiophares.
- Photo : (½ page) Un des Douglas de la ligne transcontinentale reçoit son chargement de messageries accélérées.
C'est à 300 km.-h. que cet avion, semblable au second de la course Londres-Melbourne, transportera entre Atlantique et Pacifique ces colis, la poste et quatorze passagers.
- PLANEURS DE 1934
- Photo : (½ page) Départ pour un des premiers vols de groupe réussis par des planeurs.
Cet été, au XVe meeting de la Rhön, trois planeurs, partis à dix minutes d'intervalle, montent jusqu'au « plafond » d'une zone d'ascendance ; là, ils se formeront en triangle et partiront ensemble pour un vol de distance.
- Photo : (½ page) Le Niedersachsen, un des plus récents planeurs allemands, aux formes d'oiseau, lancé sur les pentes de la Rhön.
On vit, dès 1922, des planeurs primitifs qui prétendaient copier l'oiseau; ils furent inefficaces et dangereux. Après quinze ans d'études et d'expériences, les meilleurs spécialistes (ici des professeurs et étudiants de Göttingen, centre de recherches aérodynamiques) abordent avec plus d'assurance la réalisation de ces formes complexes, favorables à de hauts rendements.
- LES PROGRÈS DU PLANEUR ET DU VOL À VOILE
- Photo : Au centre national de la Banne d'Ordanche, en août 1934, un planeur Avia 32-E part vers un front nuageux où il espère trouver les ascendances propices à un long vol. — Phot. J. David.
- Photo : L'exploration et l'étude interne des nuages par le planeur.
Ces barogrammes ont été récemment établis et publiés par la revue L'Aéronautique, d'après des documents allemands. Ils sont relatifs à deux expériences typiques menées à bien, dès l'été de 1932, par le pilote de planeur H. Meyer, depuis lors disparu. Le 27 juillet (barogramme de gauche), Meyer profite d'un front de petites averses orageuses pour se hisser jusqu'au cumulus il y pénètre et, pilotant aux instruments pendant 25 minutes, réussit à s'y maintenir. Les ascendances (3 à 5, puis 10 à 8 m. s.) le portent jusqu'au sommet de la formation nuageuse; ensuite les courants descendants, seuls ou aidés par les manœuvres du pilote, le ramènent de 2.750 mètres à 1.500 mètres. Le barogramme de droite est relatif au vol du 28 juillet ; Meyer, sur 150 kilomètres en ligne droite, alla de cumulus en cumulus pendant 2 h. 30 m., gagnant dans leur voisinage ou à l'intérieur l'altitude voulue pour poursuivre sa route (ascendances plus faibles que la veille).
- Photo : Nessler, chef-pilote de l' « Avia », donne quelques indications à un aviateur militaire, détaché en stage à la Banne d'Ordanche.
- SOUFFLERIES GÉANTES ET TUNNELS À FUMÉE
- Photo : (½ page) L'exploration scientifique des vitesses et des directions de l'air autour d'un avion placé, en soufflerie, dans les conditions du vol.
Cette image d'un des plus imposants instruments d'expérience réalisés au profit de l'aviation nous a été communiquée par M. J. J. Ide, représentant en Europe du « National Advisory Committee for Aeronautics », l'actif organisme d'études américain. La photographie représente le pont roulant, le chariot mobile et le porte-tube coulissant vertical, mis en place dans le bâtiment où est installée — au Langley Field — la fameuse soufflerie aérodynamique pour avions en vraie grandeur ; il est ainsi possible d'explorer en tout point, au voisinage de l'avion, les veines d'air influencées par la présence de l'appareil, immobile dans le puissant courant d'air artificiel. Le pont roulant, tout entier en acier, a près de 17 mètres de long ; cette dimension et, aussi, les hommes appuyés au garde-fou suffisent à donner l'échelle de l'image.
- Photo : Essais de profils d'aile dans la petite soufflerie à fumée du « N. A. C. A. » américain.
A gauche, matérialisation des filets d'air autour d'un profil « Clark Y » calé à l'incidence de 20 degrés. Au centre, même profil au même angle, pour la même vitesse de courant d'air, mais sans doute photographié à une vitesse d'instantané beaucoup plus grande ; on voit alors apparaître une vibration « turbulente » des filets d'air, masquée sur le premier cliché par les superpositions résultant d'une exposition relativement longue. A droite, enregistrement de l'écoulement autour d'un profil « Clark Y» encore calé à 20 degrés d'incidence, mais précédé d'une ailette qui produit l'effet dit « de fente ».
- LA FUSÉE
- Principe
- Historique de la fusée
- Renaissance de la fusée en vue des voyages interplanétaires
- De la terre à la lune
- New-York à trois heures de Paris
(1)Robert Esnault-Pelterie, l'un des grands ingénieurs et des plus hardis d'aujourd'hui, rendu populaire par l'invention du « manche à balai » des avions, est l'un des tout premiers précurseurs de l'astronautique et entretient à ses frais un laboratoire personnel d'essais, M. Robert Esnault-Pelterie a fait paraître un mémoire remarquable : l'Astronautique, Paris, 1928, chez A. Lahure, 9, rue de Fleurus.
- DANS LE CIEL SUD-AFRICAIN
- CE QUE L'AVIATEUR VOIT ET CE QU'IL SAIT PARFOIS PHOTOGRAPHIER DU BORD DE SON AVION POSTAL
- Photo : Un aspect du « kraal » ovambo
Le bétail est déjà rentré dans les enclos foulés. Au premier plan, l'entrée du labyrinthe.
- Photo : (½ page) Tapisserie ancienne : fuite d'antilopes dans les solitudes du Kalahari
- Photo : (½ page) Un « kraal » des tribus ovambos, à 200 kilomètres au nord de Tsumeb (Afrique du Sud-Ouest).
Huttes rondes d'habitation, abris du genre « parasol de plage » protégeant les provisions, palissades en labyrinthe.
- COMMENT LA TERRE FAIT PLACE AU ROC EN AFRIQUE SUD-OCCIDENTALE
- Photo : Une zone ravinée et ravagée par les pluies aux abords du fleuve Vaal, affluent de l'Orange.
Noter la route dont le ruban clair, en haut de l'image, cerne le polype immense.
- Photo : Ces ravinements décoratifs, qui évoquent des fleurs de glace, signifient que la terre meuble s'en va peu à peu à la rivière, aux environs de Kimberley.
- UNE EXPOSITION ABEL FAIVRE
Dans les temps inquiets que nous traversons, il est bon d'avoir à sourire. M. Abel Faivre nous offre cette occasion rare en exposant cent de ses dessins à la galerie Charpentier. Ces dessins représentent une sélection de ceux que, depuis plus de trente ans, cet artiste prodigue dans les journaux.
- Dessin : « Plaisir d'amour »
- Dessin : Ne croyez-vous pas, Monsieur le Bourreau, qu'il serait poli d'offrir ma place à cette dame qui est debout ?
- Dessin : Utilisons nos statues
- Dessin : Si tu bouge, tu es mort - Je le sais... j'ai une phlébite
- Dessin : Je viens de chez votre dentiste, il est payé... Maintenant, vous pourrez dire que vos dents sont bien à vous.
- Dessin : Montrez-moi votre permis de marcher.
- Dessin : Et bien moi, ma petite, je me ferai incinérer. - En attendant, veuillez ne pas jeter vos cendres sur le tapis.
- Dessin : Très chic... J'étais sûre que pour mon deuil vous me feriez quelque chose d'amusant.
- Dessin : Comme chez moi ? Sans blague.
- L'HOMMAGE À LA MÉMOIRE DU ROI ALEXANDRE DE YOUGOSLAVIE, À L'ARC DE TRIOMPHE, AU SOIR DU 10 NOVEMBRE
- Photo : (¾ page) Les prières liturgiques orthodoxes devant le cénotaphe et le reliquaire contenant le masque mortuaire du souverain
- UNE TRIBUNE DES CLINICIENS FRANÇAIS
- Photo : (½ page) Le Dr Louis Martin, directeur de l'Institut Pasteur, faisant une communication aux assises nationales de médecine générale dans l'amphithéâtre Trousseau à l'Hôtel-Dieu de Paris.
De gauche à droite, le médecin inspecteur général Dopter, le professeur Robert Debré, le Dr Charles Fiessenger, le Dr Louis Martin, M. H. Godlewski, secrétaire général des assises nationales, M. Paul Durand, président de la session, le professeur Carnot, le professeur Marfan et le professeur Roger, ex-doyen de la Faculté de médecine. — Phot. H. Manuel.
- LE MILLÉNAIRE DU POÈTE PERSAN PERDOUSI
- Photo : S. M. Réza Chah Pahlavi prononçant son discours d'inauguration
- Photo : Le monument élevé, à Meched, pour commémorer le millième anniversaire de la naissance du poète Ferdousi.
- Photo : Le bureau du Congrès des orientalistes, à Téhéran.
De gauche à droite : MM. Henri Massé (France), Arthur Cristensen (Danemark), S. Exc. Ésfandiari, président (Perse), Dr Sadik, secrétaire (Perse), Abdul-Vahab-Azzam (Égypte).
- LES DEUX FLAMMES
- Photo : À Bruxelles, le roi Léopold allumant le flambeau sacré.
- Dessin : La rencontre à Valenciennes du flambeau français (à gauche) et du flambeau belge apporté de Paris —Dessin d'André Galland.
- Photo : Le flambeau français arrivant, à 23 heures, à l'Arc de Triomphe, à Paris.
- LA XVIe COMMÉMORATION DE L'ARMISTICE
- Photo : Sur la place de l'Étoile, le 11 novembre, les troupes présentent les armes face à la tombe du Soldat inconnu.
- Photo : Le général Maurin, ministre de la Guerre, ranime la flamme dans la nuit du 11 novembre
- LA DÉFENSE DU PUBLIC
- LE VICE-AMIRAL FOURNIER
- Photo : Le vice-amiral Fournier
- LES LIVRES ET LES ÉCRIVAINS : La cinquième saison
- LES PREMIÈRES VENDANGES AU HOGGAR
- Photo : Une halte près du « berdi » (haute végétation au second plan), parmi les touffes de « driss »
- Photo : Vendangeuses targuia portant des couffins pleins de raisin.
- Photo : Les vendangeuses versent leur cueillette dans les récipients apportés par le chef de l'annexe du Hoggar.
- Photo : Le repos dans le vignoble en savourant une grappe de raisin après le long cheminement dans le « berdi ».
- LE MINISTÈRE FLANDIN
- Photo : Le ministère Flandin sur le perron de 1'Élysée, dans la nuit du 8 au 9 novembre.
DE GAUCHE A DROITE, AU PREMIER RANG : MM. Germain-Martin (Finances) ; Marcel Régnier (Intérieur) ; Louis Rollin (Colonies) ; Édouard Herriot (ministre d'État) - P.-É. Flandin (présidence du Conseil) ; Louis Marin (ministre d'État) ; Pierre Laval (Affaires étrangères) ; André Mallarmé (Éducation nationale).
Aux DEUXIÈME ET TROISIÈME RANGS : MM. Henri Roy (Travaux publics) ; François Piétri (Marine militaire) ; général Denain (Air) ; général Maurin (Guerre) ; MM. Georges Pernot (vice-présidence et Justice) Perreau-Pradier (sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil) ; Emille Cassez (Agriculture) ; Georges Rivollet (Pensions) ; William Bertrand (Marine marchande) ; Paul Marchandeau (Commerce et Industrie) ; Paul Jacquier (Travail) ; Henri Queuille (Santé publique) ; Georges Mandel (P. T. T.). — Phot. Trampus.
- Photo : Le président Doumergue saluant, de son balcon, les anciens combattants venus l'acclamer au matin du 11 novembre.
- UN COUP D'ŒIL AU SALON DE L'AVIATION
- Photo : Avion de tourisme Salmson « Phrygane », moteur Salmson 9 NG-135 CV
- LES MOTEURS D'AVIATION SALMSON
- Photo : Moteur Salmson 9ABa, 280/320 CV à refroidissement pas air
- Photo : Moteur Salmson 9 AERS 75CV
- OPTIQUE ET BALISTIQUE
- Photo : Télémètre contre avions O.P.L. de 4 mètres de base.
L'instrument est démontable en trois fractions
- Photo : Photo-mitrailleuse d'avion O.P.L.
- LA BOUGIE SÛRE
- Photo : Bougie blindée B.G. ; à droite, modèle léger d'aviation.
- LES NOUVEAUTÉS DE L'ÉCRAN
- Film : LES AILES QUI SAUVENT
- CHEMINS DE FER
- MOUVEMENTS MARITIMES
« Réclames » aéronautiques
- Pour connaitre toutes les joies de la vitesse sur la route, HÉLÈNE BOUCHER, la célèbre aviatrice, ne pouvait choisir que la sportive et fougeuse 6 cylindres VIVASPORT RENAULT, l'automobile de France
- Celta- Le fil aéré des tissus aériens
- Castrol - La réputation des huilles Castrol est solidement établie
- Byrrh - Je ne m'autorise que le Byrrh. Il me permet d'atteindre les plus hauts plafonds sans jamais être... dans les nuages
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