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Musée Air France


Air France - Long Courriers du Ciel - Page 7 - Le plein des réservoirs - Les moteurs actuels et futurs

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LE PLEIN DES RÉSERVOIRS

Avant tout départ et au cours de la plupart des escales, on verse une quantité déterminée d'essence dans les réservoirs. Ceux-ci sont placés dans les ailes.

L'essence embarquée doit permettre à l'avion d'atteindre sa destination, compte tenu des erreurs de météorologie possibles. À cette provision on ajoute toujours une réserve destinée à lui permettre de rallier la base de dégagement vers laquelle il serait dérouté si son aéroport régulier était interdit pour visibilité insuffisante et de rester une heure et demie au-dessus de cette base avant d'atterrir.

LES MOTEURS ACTUELS ET LES MOTEURS FUTURS

Tous les avions d'Air France sont actuellement équipés de moteurs à pistons fabriqués aux États-Unis. Ces moteurs sont refroidis par air à l'aide de volets réglables. Les organes essentiels dont le fonctionnement risque d'être irrégulier (bougies, magnétos), sont toujours doublés.

Dans la plupart des pays du monde, on étudie ou on envisage l'adaptation aux avions de transport des turbines à réaction qui sont déjà en service sur de nombreux avions militaires et dont les principaux avantages escomptés sont une augmentation considérable de la vitesse et la disparition totale des vibrations.

Quelques résultats ont été atteints dans ce domaine et déjà la turbine est sur le point d'apparaître dans certains ciels peu fréquentés. Il ne semble cependant pas que l'avion de transport à réaction pure soit destiné à se généraliser dans un avenir très proche. Son avènement nécessitera en tous cas la mise au point très coûteuse de prototypes à rendement et à consommation acceptables, et sur les parcours à grand trafic, une transformation de l'infrastructure qui n'est pas adaptée aux conditions de vol économiques de ces avions.

On peut prévoir par contre, dans un délai moins lointain, l'emploi de turbopropulseurs, c'est-à-dire d'avions à hélices mues par des turbines à réaction, dont l'utilisation permettra d'atteindre, sur des parcours moyens, des vitesses de l'ordre de 600 km/h.

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