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L'Illustration
Numéro de l'Aéronautique
19 Novembre 1932
(90e année - Numéro 4681)
Table des matières et des photographies
- Photo page de garde : LUMIÈRES GÉANTES, AVIONS GÉANTS
Au XIIIe salon : un avion en montage sous la verrière du Gand-Palais.
Opposition de lumières et d'ombres saisie par le photographe six jours avant l'ouverture de l'exposition. L'avion est un Lioré et Olivier-30 de bombardement dont l'aile a 38 mètres d'envergure, le fuselage, 24 mètres de long, les moteurs, une puissance de 2.600. CV, et qui devrait - volant au poids de 15 tonnes - aller lancer à 800 kilomètres de sa base près de 4 tonnes de « charge nuisible ». Les six lustres - cinq de 28 mètres et un de 38 mètres de diamètre - reçoivent dans les gouttières inférieures, à raison de quatre ampoules par mètre, 4548 lampes qui exigent une puissance de 520 kilowatts ; leur lumière est réfléchie et diffusée par des surfaces ogivales particulières. Cet ensemble est dû à l'architecte et commissaire général du Salon, M. André Granet.
- L'AVIATION DEVANT SA GRANDE CRISE.
- Photo : Un « corps de bonne pénétration » : la réduction des résistances frontales dans le monoplace militaire Dewoitine D-500
Le moteur est l'Hispano-Suiza 500 CV à compresseur et réducteur ; noter, dans le capotage, les orifices de tir des mitrailleuses
- LA PLUS GRANDE VITESSE PAR LE MOTEUR SURALIMENTÉ ET LES CYLINDRÉES MOYENNES.
- Photo : L'avion « Gee-Bee » 700 CV de Doolittle, qui a porté à 474 kmh, à Cleveland, le 3 septembre 1932, le recorde de vitesse sur base.
- Photo : James R. Wedell, à bord du Wedell-Williams 550 CV qu'il vient de conduire d'Ottawa (Canada) à Mexico, avec escale à Washington, en 11h 53mn, soit 4000 kilomètres à 355 kmh.
- Photo : L'avion Howard, à moteur inversé de 260 CV, qui, piloté par William Ong, a volé à 300 kmh sur 10 tours de 16 kilomètres et à 343 kmh sur base. Noter l'atterrisseur à deux trains de roues en tandems carénés
- LA RECHERCHE DU PLUS HAUT RENDEMENT AÉRONAUTIQUE.
- Photo : Hélice métallique spéciale Levasseur montrée sur le monoplace militaire Nieuport-Delage qui poursuit ses essais
- Photo : Structure d'aile métallique d'avion « colonial » S.P.C.A. avant la pose du revêtement travaillant de duralumin dont la participation aux efforts de vol permet d'alléger les mebrures
- Photo : Groupe Lorraine 300 CV monté par charnières sur le fuselage du trimoteur Nieuport colonial exposé au salon
- Photo : Concentration des structures essentielles dans la charpente d'un avion.
En haut, les deux poutres complexes d'acier, assemblées en T sur un caisson central, du biplace militaire Breguet-27
Au-dessous, l'aile inférieure où prend placé la poutre transversale, barre supérieure du T.
En bas, attache d'un des atterrisseurs et d'un mât de plan supérieur sur cette même poutre unique. Cette structure s'est révélée particulièrement propice, moyennant des renforcements locaux à des accroissements considérables de la charge utile.
- Photo : Vitesse et réduction des résistances passives : La plus récente transformation du Blériot-111, à train d'atterrissage éclipsable
- Photo : Vitesse par le moteur puissant suralimenté : Le biplace militaire Potez-50, à moteur Gnome-Rhône « K-14 » de 700 CV
- TRANSPOSITION MILITAIRE D'AVIONS DE TRANSPORT.
- Photo : Grandes charges sur distances moyennes. En haut, un trimoteur Junkers G-24 en service dès 1925 sur les lignes suédoises.
Au-dessous, une transposition militaire -- datant de 1926 -- de cet avion, avec trois postes de tir, dont une tourelle éclipsable et tournante, ici presque rentrée et à peine visible, sous le fuselage, à l'aplomb du hublot de droite.
- Photo : Charges moyennes, grand rayon d'action. En haut, un Junkers W-34, équipé d'un moteur Jupiter 480 CV, analogue à l'avion transatlantique employé par Koehl en 1928.
Au-dessous, transposition militaire, dite K-43, en appareil de grand rayon d'action à emplois multiples et en particulier au bombardement ; on distingue, sur le document original, les lance-bombes sous les ailes.
- Photo : Une bonne voilure est apte à tous services. Un aspect en vol du Lioré et Olivier-20, bimoteur Jupiter, qui équipe les escadrilles françaises de bombardement de nuit. La même cellule, avec un fuselage de mêmes dimensions générales, mais d'aménagement approprié, constitue l'avion type « Golden Ray que la Compagnie Air-Union emploie sur Paris-Londres ; il existe aussi sous forme d'avion sanitaire ; enfin, avec flotteurs, l'appareil devient un hydravion des escadrilles de la Marine.
- AVIONS CIVILS OU AVIONS MILITAIRES ?
- Photo : Avions de transport d'aujourd'hui, avions de bombardement de demain.
Cette belle image réunit, à l'aéroport de Londres-Croydon, le Junkers G-38 géant, récemment mis en service par la Luft Hansa allemande, et l'un des Handley-Page à quarante places qui concurrencent sur Londres-Paris les avions de l'Air-Union. Devant l'imposant spectacle de cette aviation pacifique, il est bon de rappeler - à l'appui de nos thèses - que le G-38 a été d'abord étudié et construit par Junkers, sur commande du Japon, comme avion de bombardement sur objectifs lointains. Quant au « quarante places » Handley-Page, le constructeur lui-même a récemment déclaré, devant l'assemblée générale de sa société, que cet avion, susceptible d'une vitesse maximum de 216 km.-h., « pouvait être aisément transformé de façon à transporter sur 480 kilomètres une charge de 4 tonnes de bombes ou une charge moindre sur des distances accrues ».
- Photo : Un Junkers Ju-52, à moteur de 700-800 CV, étudié pour le transport de fortes charges sur grandes distances ; en fait, un des plus efficaces « bombardiers éventuels » de l'heure.
- Photo : Un récent avion militaire britannique Gloster, à quatre moteurs de 550 CV. officiellement désigné comme « bomber-transport », c'est-à-dire propre aux missions de bombardement et de transport de troupes, la cabine étant aménagée à ces deux fins. Noter, au plan supérieur de l'avion, le volet de fente.
- Photo : Le plus puissant hydravion britannique, le Short à six moteurs de 650 CV chacun. L'appareil n'est destiné qu'à l'emploi militaire. Mais, abstraction faite des mitrailleuses, sa vaste coque, au long de laquelle les hublots s'alignent, pourrait être celle d'un hydravion de transport méditerranéen.
- IDENTITÉ ACTUELLE DES TECHNIQUES MILITAIRE ET CIVILE D'AVIATION.
- Photo : Le Caproni 97-R, avion militaire à usages multiples.
- Photo : Un avion Caproni de transport public.
- Photo : La cabine du Caproni militaire vue vers l'arrière. Dans le plafond, anneau d'accès à la tourelle arrière de tir.
- Photo : Une cabine de Caproni de transport vue vers l'avant. Six fauteuils, cloison avant isolant le poste de pilotage ; au fond, à gauche, poste de T. S. F.
- Photo : La cabine du Caproni militaire vue vers l'avant. À l'alignement des fauteuils correspond celui des lance-bombes.
- Photo : Le Latécoère-28, avion rapide des services France-Maroc.
- Photo : L'hydravion Latécoère torpilleur, dérivé du type 28.
- Photo : Un Latécoère militaire terrestre, dérivé du type 28.
- Photo : L'hydravion bimoteur de transport Latécoère-380.
- Photo : L'hydravion militaire Latécoère-381, frère du 380.
- ÉTUDES ET RÉALISATIONS ALLEMANDES D'AVIATION MILITAIRE ET NAVALE.
- Photo : Le Heinkel HD-43, monoplace de chasse à moteur de 700 CV, qui, en 1928 déjà, atteignait la vitesse de 322 km.-h.
- Photo : Le Heinkel HD-16, torpilleur à moteur anglais de 675 CV, qui volait à 190 km.-h., au poids de 4.170 kilos, en 1928.
- Photo : Biplace de combat Junkers K-47, à moteur Jupiter, construit en petites séries en Suède et en Allemagne.
- Photo : Un des postes latéraux de tir, dans la coque d'un Dornier-« Superwal » de 2.000 CV.
- Photo : Un bimoteur Junkers K-37 de 1000 CV, en service dans l'aviation militaire japonaise : poste de tir sous le fuselage, lance-bombes carénés.
- Photo : Essais de tenue à la mer d'un hydravion français de petit tonnage, le Loire « 50 », par creux de 1 mètre. L'épreuve est dure pour cet appareil modeste de 16 mètres d'envergure, chargé à près de 8 kilos par cheval. L'aile haute, les ballonnets stabilisateurs reportés au plus loin de la coque, l'amortissement raisonnable de celle-ci et son franc-bord relativement important sont les éléments du succès technique.
- Photo : Deux modèles récents d'autogire ; l'un - au sol - a des pales repliables comme l'autogire de construction française exposé au XIIIe salon.
- BIPLACES MILITAIRES.
- Photo : Une escadrille anglaise équipée de biplaces Hawker- « Hart ». Une perspective étudiée superpose en pyramide cet échelonnement rigoureux de « Hart », petits biplaces rapides dont le puissant moteur suralimenté a bénéficié des efforts consentis pour la coupe Schneider : cellule biplane à ailes minces, haubanage classique, train d'atterrissage gardant l'essieu horizontal, fuselage étroit où le poste arrière est surtout celui d'un guetteur. La grande vitesse de l'appareil l'a fait adopter dans la Royal Air Force pour des missions diurnes diverses, et les « Hart » photographiés ici équipent une escadrille de bombardement de jour ; on voit, sous les ailes, les lance-bombes. Vieille tradition : pendant la guerre de 1914-1918, même les monoplaces de chasse britanniques étalent des « bombardiers » à l'occasion.
- Photo : Un des nouveaux biplaces français d'observation : le Potez-39. Il s'agit ici du type normal d'observation et de reconnaissance, héritier des Salmson et des Breguet-14 de la fin de la guerre, successeur désigné - avec le Breguet-27 - des Breguet-19 et des Potez-25 encore en service. C'est l'avion à vaste fuselage, à bord duquel l'observateur « travaille » au profit des autres armes, règle un tir d'artillerie, surveille un secteur, photographie un itinéraire à grande altitude. Le Potez-39, de structure métallique, pourvu d'un train d'atterrissage à large voie, est équipé d'un moteur de 500 à 600 CV, ici un Hispano-Suiza ; les vues de l'équipage. particulièrement visible sur la photographie, semblent bien dégagées ; l'aile monoplane est échancrée au milieu du bord de fuite, pour les accroître encore.
- L'AVIATION MILITAIRE « LOURDE ».
- Photo : Le Boeing, bimoteur américain de bombardement. Au-dessus d'une mer discontinue de nuages, se détachant sur le fond des Montagnes Rocheuses où le sommet du mont Rainier (4.300 mètres) semble un Fuji-Yama moins pur de lignes, le grand avion bombardier croise dans le ciel américain. Un long corps, fuselé en cigare, une vaste aile épaisse, des roues effacées en vol vers l'arrière comme l'oiseau fait de ses pattes, tel apparaît le nouveau bimoteur Boeing 1.000 CV dont les premiers exemplaires ont été livrés cette année à l'aviation militaire des Etats-Unis. L'avion, au départ, pèse environ 5 tonnes ; sa charge « nuisible », bombes sous l'aile, est alors de 1.000 à 1.200 kilogrammes, qu'il peut aller jeter à 2.500 kilomètres avant de regagner sa base.
- Photo : Le Breguet-41, « multiplace de combat ». Hérissé de mitrailleuses, corps massif, et haut, de poisson que domine la très longue aile supérieure -- trois fois plus vaste que l'autre - le Breguet-41, un des multiplaces de combat étudiés pour l'aviation française, vole sur une campagne ordonnée. La queue, très effilée, contient une des deux poutres orthogonales de charpente qui caractérisent curieusement la plus récente technique Breguet ; ses champs de tir dégagés au maximum, l'avion, puissant de 1.200 CV, évoque les futurs « croiseurs de bataille » dont les prophètes remplissent déjà le ciel.
- L'AVIATION DE TRANSPORT.
- Photo : L'Atlanta, avion des lignes « toutes rouges ». Cette couleur n'est pas celle des Soviets, Elle sert à tracer, sur les cartes où s'exprime le programme britannique d'aéronautique marchande, les lignes « impériales », c'est-à-dire les liaisons dont l'Empire estime que la permanence est vitale. Ces lignes « all-red » étaient jusqu'ici desservies à l'aide d'avions qui n'avaient pas été étudiés en fonction des difficultés propres à l'itinéraire, de Londres vers Le Cap ou vers les Indes. L'Atalanta. quadrimoteur de 1.400 CV, est le premier long-courrier aérien britannique qui tende à combler cette lacune.
- Photo : Le Wibault-Penhoët de la « Flèche d'Orient ». Vaste cabine, presque un wagon, et c'est pourquoi l'on en fit les premières « autorails »; la grande aile surbaissée, bloc léger de métal, semble lui procurer un socle; au-dessous, l'atterrisseur sans essieu, à très large voie ; aile basse et large train sont également favorables à l'atterrissage en campagne. Les trois moteurs - des « Titan » de 350 CV - outre qu'ils rendent improbable cet atterrissage de fortune, suffisent pour que l'avion, chargé de 1.000 kilogrammes (passagers et fret), parcoure en deux heures et demie une étape de 500 kilomètres contre un vent
- TOURISME ET SPORT AÉRIENS.
- Photo demi-page : Un petit avion Mureaux-160 en promenade. L'avion semble suivre la route, mais n'y est pas asservi. Il vole bas, au-dessus d'une campagne où le pilote ne redouterait sans doute pas d'atterrir : le train à large voie, dont les longues « pattes » incorporent des amortisseurs étudiés, s'accommoderait d'un terrain déjà difficile. Deux places côte à côte dans une « conduite intérieure » vitrée; une fenêtre triangulairt découpée dans l'aile fine, de très grand allongement. Avec un moteur de 95 CV - ici un Renault à quatre cylindres droits - et un poids de 820 kg., l'avion atteint le 200 à l'heure.
- Photo demi-page : Fentes ouvertes, volets abaissés, un Heinkel-64 décolle. Un avion normal, s'il peut atteindre le 200 à l'heure, atterrira à 80 kilomètres-heure. Cet écart entre les vitesses extrêmes, qui est donc de 2,5 à 1, peut être accru par des dispositifs d'hypersustentation, comme la fente d'aile combinée avec le volet de courbure ; à l'atterrissage et au départ, on transforme ainsi une aile de vitesse - même biconvexe - en aile plus porteuse. Le Heinkel, avion de concours, a pu voler à 65 et 260 kilomètres-heure, avec un moteur de 150 CV, réalisant ainsi un rapport de 1 à 4 entre ses vitesses extrêmes.
- RÉALITÉ DE L'AVIATION PRIVÉE.
- Photo : Les hangars et les avions du Club aéronautique de Sidi-bel-Abbès, cellule étonnamment active de l'aviation privée française, en bordure d'un aérodrome de 25 hectares aménagé par l'association. On compte quinze appareils sur la photographie. Au 1er novembre, le club dispose de 18 : 7 Caudron-Luciole, 1 Caudron-Phalène, 8 Potez-36, 1 Moth-Morane, 1 Morane-Saulnier-35.
- Photo : Un « amphibie » de tourisme : le triplace Blériot-290
- Photo : Une anticipation intéressante : l'automobile-autogyre.
C'est au récent Salon de Berlin qu'on a pu voir cette maquette d'automobile volante dont la disposition est assez plausible
- Photo : Garage individuel d'avion privé en Angleterre.
L'avion, ailes répliées, n'est guère plus emcombrant qu'une forte voiture ; c'est ici un triplace Puss-Moth
- L'AVIATION MARCHANDE AU LONG COURS.
- Photo : Le Do-X, au terme de son voyage Europe, Guinée, Amérique du Sud, États-Unis, arrive devant New-York : au premier plan, la statue de la Liberté ; en toile de fond, les « gratte-ciels » de Manhattan
- Photo : L'hydravion Blériot transtlantique, en montage dans les ateliers (été 1932)
- Photo : Coupe latérale montrant l'aménagement de l'hydravion « transméditerranéen » de t33 tonnes, actuellement en courd de montage chez Latécoère ; transport prévu de 70 passagers sur 1000 kilomètres
- COMMENT, EN HUIT JOURS, UN SAC DE COURRIER EST ACHEMINÉ DE PARIS À SANTIAGO.
- Dessin de Geo Ham : L'arrivée du « Laté-26 » à Cap Juby : le débarquement du courrier.
- Dessin de Geo Ham : A Port-Étienne : des Touareg se pendent aux ailes pendant les manœuvres d'atterrissage.
- Dessin de Geo Ham : Légionnaire d'Agadir et guerriers maures de Cap Juby
- Dessin de Geo Ham : Chef de tribu Chleuh
- Dessin de Geo Ham : Au dessus de la mer de nuages, par clair de lune : la soute à bagages dans laquelle Geo Ham fit le voyage en compagnie d'un guerrier chleuh.
- Dessin de Geo Ham : L'Aéropostale-II avec son grand pavois, en vue de Natal.
- Dessin de Geo Ham : L'officier en second Dumont faisant le point avec le sextant.
- Dessin de Geo Ham : L'homme de barre : un nègre portugais de quart.
- Dessin de Geo Ham : Au carré des officiers : le tri du courrier par Baptistini
- Dessin de Geo Ham : Une heure de détente : le passage de la « ligne » fêté joyeusement par les membres de l'équipage.
- Dessin pleine page de Geo Ham : L'arrivée de l'avion postal à Rio de Janeiro
- Dessin de Geo Ham : Maceio : autour des feux de « San Juan », les indigènes des plantations dansent et chantent
- Dessin pleine page de Geo Ham : Piloté par Guillaumet, le « Potez-25 » traverse la Cordillère des Andes.
- Dessin de Geo Ham : A Pelotas : le courrier est déchargé du Laté-18 pour être porté dans un autre avion
- Dessin de Geo Ham : Près de l'aérodrome, à Buenos-Ayres, un gaucho boit son maté avec la bombijia
- Dessin de Geo Ham : L'avion postal éclairé par ses fusées de roues à son arrivée à Mendoza
- Dessin de Geo Ham : Le grand centre postal de Buenos-Ayres
- Dessin de Geo Ham : A Collina, près de Santiago : un gaucho.
- Dessin de Geo Ham : A Santiago du Chili, point terminus, on décharge le sourrier qui vient de traverser la Cordillère
- LE BALLON TRANSTLANTIQUE OU CINQ MILLE LIEUES DANS LES AIRS.
- Photo : La mer de nuages au dessus de l'Atlantique
- Photo : Le timonier SChéoelig;nherr au poste automatique de direction
- Photo : Le Dr Eckener lisant dans le salon du Graf-Zeppelin, un journal de Rio amené par avion à Pernambouc
- Photo : Le long dec côtes brésiliennes : les pièges en palissades construits en mer par les pêcheurs
- Photo : Les rochers de l'île Fernando de Noronha
- Photo : La rencontre d'un bateau en plein océan. Sous l'avant de la nacelle on aperçoit la rampe pour l'équipe de manœuvre à terre et une antenne de T.S.F.
- Photo : Au dessus de Bahia, en regardant par l'arrière
- Photo : Une conversation dans la nacelle : entre deux passagères, le consul d'Autriche à Rio M. Ornstein ; à droite, le maître d'hôtel Kubis
- Photo : Le thé à bord : MM. Sievert, Charles Dolfus, Rœnecke, le baron de Bruddenbrock
- Photo : Les cases et le marché nègre de Pernambouc
- Photo : La « Venise des Tropiques » : Pernambouc, bâtie sur des marais salés et des lagunes
- Photo : La rédaction des cartes postalles pendant la traversée, à la grande table du salon
- Photo : Le jeune steward Ernst, qui navigue sur le zeppelin depuis l'âge de quinze ans, disposant le couvert pendant que les passagers contemplent l'océan
- Photo : Au nord de Rio de Janeiro : les abords du cap Frio
- Photo : Le cuisinier préparant un repas pour 58 personnes sur son fourneau électrique
- Photo : Le champ d'aviation des Affonsos, escale du Graf-Zeppelin à Rio. À droite, devant les bâtiments, une tache blanche : un monoplan de tourisme qui, démonté, a été précédemment transporté par le dirigeable
- Photo : Un navire est signalé et examiné par le Dr Eckener (de dos) ayant à sa droite le capitaine Flemming
- Photo : Manœuvre d'atterrissage : l'équipe a saisi le guiderope et l'a passé dans la « pieuvre », dont la traction aménera le dirigeable au sol
- Photo : Le mat d'ammarage de Pernanbouc : on aperçoit tout autour la trace durail circulaire pour le wagon d'accrochage de la nacelle arrière
- Photo : A pernanbouc : le Graf-Zeppelin apparaît derrière la végétation tropicale, à deux jours de l'Europe
- LE SAUVETAGE AÉRIEN.
- Photo : La première seconde d'un saut en parachute.
Cette étonnante image a été prise par un reporter de The Argus du bord de l'avion que le lieutenant J. Reece, équipé d'un parachute de type Irvin, vient de quitter au-dessus de l'aérodrome de Melbourne. Le petit parachute-guide, ouvert aussitôt que le pilote a déclenché l'ouverture du sac-siège, est en train d'extraire la grande voilure qui se déplie. Les suspentes ne sont pas encore visibles ; dans un instant, l'épanouissement soudain de la grande coupe blanche les tendra d'un coup et l'aviateur, bien soutenu, descendra vers le sol sans presque avoir conscience de sa vitesse verticale, d'ailleurs faible.
- Photo : Phases d'une descente volontaire du pilote Beltzig
Sautant d'avion à 300 mètres au-dessus de l'aérodrome de Moscou et dont le parachute ne s'ouvrir - d'un seul coup - qu'à quelques mètres du sol; Beltzig atterrit sans blessure sur la neige.
- Photo : Descente d'un professionnel américain équipé d'un parachute dorsal
Photographié à l'instant où le sac s'entr'ouvre sous l'action du câble de commande, qui passe sur l'épaule gauche.
- Photo : Le premier avion porteur de son propre parachute, essayé en 1930 aux Etats-Unis.
L'avion, un Parks P-1 spécial de la Detroit Aircraft Corporation, comporte sous le fuselage et à l'arrière un logement cylindrique obturé par un bouchon en ogive, bien visible sous le gouvernail de direction. A la volonté du pilote, le parachute Russell. logé dans le cylindre, est éjecté et sa surface, de 300 mètres carrés environ, est suffisante pour amener au sol, à 5 mètres-seconde, l'avion qui pèse 820 kilos.
- Photo : « Largage » supposé de passagers attachés au siège individuel Floyd Smith.
Dessin montrant comment les passagers d'un avion désemparé seraient tour à tour « largués » par le pilote et passant à travers la trappe du plancher correspondant à leur place
- Photo : Fonctionnement du siège de sécurité Floyd Smith.
(4 photos)Le rembourrage du siège - en cas d'urgence - est projeté en avant par un ressort que le pilote actionne à distance : le passager est ainsi invité à se rattacher sans délai au parachute en attendant que la trappe de lancement s'ouvre (système réalisé et essayé par la Switlik Manufacturing Co.)
- Photo : Projet de trimoteur S.P.C.A. à cabine largable établi en 1926 par l'ingénieur Hubert
La cale à bagage, sacrifiée, tombe à part et allège d'autant la cabine chargée de voyageurs. Le pilote et l'équipage, comme dans le système Smith, se confient ensuite à leur parachute individuel.
- Photo : Essais, par les services techniques de l'aviation militaire américaine, d'une maquette planante à cabine largable et d'un parachute géant pour sauvetage d'une cabine réelle.
(2 photos)A gauche, on voit le petit planeur, mis en place sur le plan supérieur d'un avion ; la maquette lestée de cabine, encastrée au tiers avant dans le fuselage du planeur, sera libérée en plein vol et descendra, soutenue par un petit parachute, pendant que le planeur lui-même regagnera le sol pour se prêter à d'autres expériences. - A droite, après un essai du parachute triangulaire géant pour charges de 1.100 à 1.400 kilos, on compare sa voilure ouverte, amarrée dans le vent, à celle d'un parachute individuel. - U. S. Army Air Corps-Official Phot.
- Photo : Le volet de l'aile porte-parachute qui, abaissé par le pilote, doit faciliter - dans le système Ben Ayad - l'extraction et le déploiement du parachute de cabine.
- Photo : Maquette d'avion de transport établie selon le système Ben Ayad pour essais de cabine largable sur modèle réduit.
L'inventeur soutient la cabine, qui a glissé par galets le long des poutres du fuselage jusqu'à l'arrière de deux chemins de roulement. C'est le parachute, disposé dans le petit plan supérieur, qui - libéré - doit entraîner la cabine vers l'arrière.
- Photo : Essai, sur maquette, dans la soufflerie aérodynamique de Saint-Cyr, d'un avion équipé du parachute de cabine Ben Ayad.
La cabine, entraînée, est sur le point de quitter l'arrière des glissières.
- Photo : Essai, sur maquette, du système Ben Ayad à l'aide du chariot aérodynamique de Saint-Cyr.
(2 photos)L'action du vent relatif détermine l'éjection, puis l'ouverture du parachute et la libération de la cabine ; celle-ci, ayant quitté les glissières, se stabilise à l'air libre après quelques oscillations du parachute, C'est dans une position voisine de l'horizontale normale qu'elle arrive au sol intacte ; noter à sa base, les galets de roulement. Photographies Wide World,
- LE DOYEN DES ACADÉMICIENS.
- Photo : La célébration à l'Académie de médecine de Paris du centenaire du Dr Guéniot, présent à la tribune où il remercie ses collègues.
Au fond, à gauche, le Dr Achard, secrétaire perpétuel de l'Académie, puis, au bureau, le président, M. Meillère, et M. de Monzie, ministre de l'Éducation nationale ; dans l'auditoire, à droite, au premier rang, M. de Fontenay, président du conseil municipal, et M. Ambroise Rendu, doyen du conseil municipal, cachant le général Gouraud. - Dessin d'André Galland.
- LE JUBILÉ MÉDICAL DE BRANLY.
- Photo : Le jubilé du Dr Branly devant le nouveau laboratoire de l'illustre physicien.
Le Dr Dartigues donne l'accolade à son ancien, le Dr Branly ; à droite, devant la gerbe de fleurs et le microphone, le professeur Balthazar, doyen de la Faculté de médecine ; tout à fait à gauche, le professeur Roule, du Muséum d'histoire naturelle; au centre, au second plan, Mme Tournon-Branly, fille du Dr Branly.
- FRANKLIN D. ROOSEVELT, L'HOMME D'ÉTAT ET L'HOMME POLITIQUE.
- Photo : La demeure du gouverneur Franklin Roosevelt à New-York
- Photo : Quelques attitudes du candidat démocrate Roosevelt prononçant un discours
- Photo : M. Franklin Roosevelt en famille
Le président avec, à sa gauche, sa femme et sa fille (Tenant sur leurs genoux ses deux petits-enfants) et sa mère ; debout, trois de ses fils et son gendre
- Photo : Le président Franklin Roosevelt
- LES ÉMEUTES SANGLANTES DE GENÈVE
- Photo : La place devant le palais des Expositions (Qu'on voit à droite) où a eu lieu l'émeute sanglante
- Photo : M. Frédéric Martin
Chef du département Justice et Police et président du Conseil d'État
- Photo : Traces de balles dans la virien d'une boulangerie dont les volets étaient baissés
- Photo : M. Nicole
Chef du parti socialiste genévois
- Photo : Une rue barrée par les troupes sous les armes
- Photo : Un poste près d'une rue barrée avec le fusil mitrailleur en batterie
- Photo : Troupes valaisanes gardant un carrefour avec fusils, fusil mitrailleur, mitrailleuse
- Photo : Casque d'un soldat malmené par les émeutiers
- Photo : Quelques-uns des fusils arrachés à la troupe et brisés pendnat la bagarre sanglante
- Photo : A l'hôpital de Genève : un blessé qui a reçu 14 balles dans les jambes
- Photo : Les obsèques d'une des victimes
- LES THÉATRES.
- Photo : M. Francen et Mme Mary Marquet dans une scène de Christine
- FAITS DE LA SEMAINE.
- LE MONUMENT AUX MORTS DE MONTAUBAN.
- Photo : A Montauban : Le monument aux morts par Bourdelle
- UNE EXPOSITION DE J.C. DOMERGUE.
- LA SITUATION POLITIQUE DE L'ALLEMAGNE.
- POLITIQUE ET DIPLOMATIE.
- LA FÊTE NATIONALE DE L'ARMISTICE.
- Photo : Le chef de l'État devant le tombeau du Soldat inconnu le 11 novembre
- LE TRICENTENAIRE DE GUSTAVE-ADOLPHE.
- Photo : Le roi Gustave V poussant, à la mode suéduoise, un quadruple hourra
- Photo : Les salves joyeuses des batteries d'Upsal
- Photo : Le cortège aux flambeaux des étudiants d'Upsal en l'honneur des nouveaux docteurs promus à l'occasion du 300e anniversaire de la mort de Gustave-Adolphe
- LES CARBURATEURS ZÉNITH.
- Photo : Les nouveaux carburateurs d'aviation Zénith (Deux vues en coupe)
- LES MOTEURS RENAULT.
- Photo : Le Farman-281 trimoteur Renault
- Photo : Moteur d'aviation Renault 320-450 CV étoile 9 cylindres direct
- Photo : 1500-2000 CV Renault démultiplié à compresseur
- Photo : Les avions Lioré-Olivier, bimoteurs Renault 450-500 CV, de l'« Air Union »
- Photo : La cabine d'essais insonore des usines Renault de Billancourt
- LA MAÎTRISE DE L'ATLANTIQUE-SUD.
- La gamme des quatre hydravions Latécoère transatlantiques
- Photo : Le Latécoère « 28-3 », monomoteur 650 CV.
- Photo : Le Latécoère « 380 », bimoteur 1.300 CV.
- Photo : Le Latécoère « 500 », trimoteur 1.200 CV.
- Photo : Le Latécoère « 300 », quadrimoteur 2.600 CV.
- Photo : L'usine Latécoère de Toulouse-Montaudran.
Vue prise d'un avion dont l'aile est reconnaissable au premier plan. Les hangars en partie masqués par cette aile appartiennent a l'usine
- LES MOTEURS SALMSON.
- Photo : Vue aérienne des usines Salmson de Billancourt
- Photo : A gauche, le moteur Salmson type B construit en 1913. A droite le moteur Salmson 9.NC 135 CV homologué en 1932
- UNE VAILLANTE CENTENAIRE
- Photo : Mme Roger de Sainte-Opportune
« Réclames » aéronautiques
- L'Illustration : Histoire de l'Aéronautique
- Hispano-Suiza : En 1932, le moteur Hispano-Suiza a confirmé sa supériorité mondiale en réalisant les performances les plus importantes et les plus variées dans des circonstances et sur des appareils les plus différents.
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