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L'Illustration
Numéro de l'Aéronautique
14 novembre 1936
(94e année - Numéro 4889)
Table des matières et des photographies
- Photo : (Pleine page) « QUO NON ASCENDAM ? »
Cette belle image d'un biplace britannique Westland exprime l'aptitude de l'avion moderne à des montées toujours plus sûres et plus ambitieuses ;
elle correspond aussi bien à la vertigineuse ascension des budgets d'aviation militaire à travers le monde.
On notera la part considérable que de très beaux documents anglais et américains tiennent dans l'illustration de ce numéro spécial. Nous dirons une fois de plus que l'aéronautique française, faute de savoir faire travailler, pour l'État et pour l'industrie, quelques opérateurs de choix, se refuse la plus efficace, la moins discutable et la moins onéreuse propagande. Phot.Popper
- L'AVIATION VOUS MENACE
- Photo : Six grands hydravions de la marine américaine libérent chacun, au commandement du chef de groupe, une bombe lourde. Off. phot. U.S. Navy
- Photo : Les avions qui gardent les Etats-Unis : le « bouclier de la nation ».
Cette image de propagande, récemment publiée sous ce titre par un organe de l'aviation militaire américaine, n'est pas absolument trompeuse si l'on pense à la position géographique de la grande république fédérale. Mais la formule ne vaut pour aucune nation d'Éurope ; dans notre petite presqu'île morcelée, le développement sans frein des aviations de guerre rivales n'engendre que l'insécurité mutuelle ; nous nous efforçons de l'établir.
- Photo : Oiseau de nuit : un avion des « flottes de représailles », le bimoteur Bloch 200
- Photo : Tourelle pivotante Boulton-Paul, actionnée par moteur pneumatique à l'avant d'un multiplace britannique de bombardement « Overstrand ». Phot. Popper
- Photo : Manœuvres aériennes allemandes : attaque figurée du « Lunawerk », usines fameuses de carburants de synthèse, par une escadre de bombardiers bimoteurs.
- Photo (2) : Technique allemande 1936: deux éléments de force pour la prochaine aviation militaire du Reich.
A gauche, un Junkers Ju. 86, deux moteurs Junkers à huile lourde ; à droite, le bimoteur rapide Heinkel He. 111, auquel manquent encore les moteurs à compresseur qu'on lui prépare.
- Photo : Trois grands Vickers « Valentia » de bombardement et de transport de troupes survolent la citadelle du Caire.
Ces avions équipent une des escadrilles d' « Air Control » de la Royal Air Force auxquelles est confiée la garde du Moyen-Orient et de ses routes.
- Photo : LA ROUTE AÉRIENNE BRITANNIQUE D'EMPIRE ET SES DÉVIATIONS POSSIBLES
« La Méditerranée ? une des nombreuses routes -- plutôt un raccourci — pour la liaison de l'Empire britannique, » (Mussolini — Discours de Milan — 1er novembre 1936.)
Réalités politiques et routes d'une aviation d'empire.
La route actuelle (1) part de Brindisi, paradoxal ement, et gagne Singapour et Brisbane par Alexandrie, Bagdad et les Indes. La route (2) n en diffère que de Paris jusqu'en Égypte elle va devenir une réalité dès qu'entreront en service les grands hydravions des Imperial Airways, qui traverseront la France. La route (3) passe encore par la Méditerranée, mais ne prévoit plus d'escales qu'à Gibraltar et Malte, bases britanniques. La route (4) correspond à l'hypothèse d'une Méditerranée impraticable, mais elle suppose encore l'accord du Portugal, de l'Espagne (si les Canaries sont nécessaires), de la Belgique ou (route 4 bis) de la France. La déviation (5) par Le Cap suppose une difficile étape Durban-île Maurice, ou l'accord de la France pour escale à Madagascar.
- LE TRANSPORT AÉRIEN, VALEUR D'ACTUALITÉ
- Dessin : TRANSPORT AÉRIEN 1936 : AVIONS EN PARTANCE SUR L'AIRE DE DÉPART, AU BOURGET, AU FORT DES SERVICES D'ÉTÉ
Dans le coin gauche, en bas, un Caudron « Simoun » postal d'Air-Bleu ; au-dessus, un trimoteur Junkers « Ju.-52 » de la Lufthansa allemande ; vers la droite, un bimoteur Douglas « D. C.-2 », modèle américain en service à la Compagnie suisse Swissair, et un trimoteur Breguet-Wibault d'Air-France. A l'arrière-plan, dc gauche à droite : le quadrimoteur Scylla des Imperial Airways britanniques, un petit quadrimoteur De Havilland et l'un des grands quadrimoteurs Savoia « S.-74 » de l'Ala Littoria italienne. Aquarelle A. BRENET
- Photo : Un des plus récents avions d'Air-France : le Dewoitine-338 Clémence-Isaure construit à Toulouse, photographié ici sur l'aire de départ du Bourget.
- Dessin : Schéma de la « route aérienne du tour du monde » couverte en octobre 1936, en moins de 19 jours, par un passager des services réguliers.
On a reporté en pointillé sur la carte, perspective supposée du globe terrestre vu à la verticale du pôle Nord, le circuit restreint réussi en 7 jours et 19 heures, dès 1935, par Wiley Post.
- LA POSTE FRANÇAISE PAR LA VOIE DES AIRS
- Dessin : Les P.T.T. viennent de livrer : chaque « radio », nanti du sac postal dont il est responsable, se hâte vers son avion. Dessin de Geo Ham
- Dessin : Pilote à son poste, hélice tournante, des plis remis en hâte au « radio » retardent d'un instant le départ. Dessin de Geo Ham
- Dessin : La propagande aéronautique par le fait et l'intérêt naissant des populations provinciales. Dessin de Geo Ham
- Dessin : Départ de lessaim postal à la minute dite : un tour de terrain, puis chacun – à 250 km.h – pointera vers le but quotidien... Dessin de Geo Ham
- L'AVIATION MILITAIRE UTILE OU LE BOMBARDEMENT HUMANITAIRE
- Photo : Sur la pente désolée du volcan Mauna Loa, la nappe immense de lave glisse lentement vers Hilo.
Photographie prise, le 27 décembre 1935, de 4.300 mètres d'altitude.
- Photo : L'île d'Hawaï, le volcan Mauna Loa et la ville d'Hilo menacée par la lave.
- Photo (2) : Deux aspects des laves bombardées du Mauna Loa, photographiées par les équipages militaires.
A gauche, une vue d'ensemble de la nappe : à droite, un détail — vu à la verticale — de la zone située en bas et au milieu sur le cliché de gauche.
- MÉTHODES DIFFÉRENTES DE BOMBARDEMENT
- Photo : Méthode normale des bombardiers lourds et moyens : lâcher des bombes (ici d'exercice) en ligne de vol. Avion de la Royal Air Force. - Phot. Popper.
- Photo : Le bombardement en « piqué » : l'avion léger, qui vient de lâcher sa bombe au plus près du but, fait une « ressource » qui l'en éloigne au plus vite.
- BOMBARDEMENT SAUVEUR : RAVITAILLEMENT D'INDIENS « NAVAJOS » BLOQUES PAR L'HIVER, EN ARIZONA
- Photo (2) : Les préparatifs de départ des équipages qui vont aller bombarder de vivres les « réserves » indiennes.
A gauche, les administrateurs de la zone bloquée par les neiges précisent la mission .à droite, on charge les colis dans les avions. - Phot. U. S. Army Air Corps.
- Photo : Le bombardier « ravitailleur » approche d'une des « réserves » indiennes bloquées par les neiges ; en bas et à gauche, l'ombre de l'avion.
- Photo : Un éloquent aspect du « champ de tir », après que les Indiens, allant d'un point d'impact à l'autre, ont extrait de la neige les paquets de vivres. Photographier U. S. Army Air Corps.
- L'AVION ET LA LIMITATION DES ARMEMENTS NAVALS
- Photo : Les trois grands porte-avions de la marine américaine réunis sur la même image.
Au premier plan, le pont du Saratoga et quelques-uns de ses 72 avions ; derrière, en ligne de file, le Lexington et le Ranger. Le Saratoga et le Lexington, de 33.000 tonnes, 34 nœuds, ont deux « transports de forces aériennes » capables d'opérer indépendamment des escadres. Ils résultent de l'aménagement en porte-avions de deux coques de croiseurs de bataille dont la construction fut interrompue par l'accord de Washington en 1922. Official photograph U. S. Navy.
- Photo : Une image aérienne du Saratoga, « tous avions dehors » ou presque, puisqu'on en compte 70 — sur 72 embarqués — rangés sur le pont à l'avant duquel une petite vedette dirigeable ou un ballon d'observation met la tache de son ombre.
- Photo : Aspect latéral du Ranger, le plus récent porte-avions de la marine américaine.
Le Ranger, porte-avions de 14.500 tonnes, 29 nœuds, achevé en 1934, bat le record du nombre d'avions emportés eu égard au déplacement (75 avions, contre 90 pour le Lexington de 33.000 tonnes). Noter les cheminées, trois de chaque bord, articulées à rotule sous le pont d'envol et ramenées à l'horizontale — comme on le voit ici — pour l'atterrissage des avions. Official photographs U. S. Navy.
- Photo : Vol de groupe de l'escadrille 3 de monoplaces de chasse F-2F. 1, affectée au porte-avions Ranger. Au fond à droite, minuscule rectangle clair, le Ranger d'où les avions sont partis. — Off. phot. U. S. Navy.
- LES HYDRAVIONS D'EXPLORATION DE LA MARINE FRANÇAISE
- Dessin : Changement d'un des moteurs latéraux, sur un hydravion Breguet « Bizerte ».
- Dessin : Un Breguet « Bizerte » au mouillage : l'équipage va se rendre à bord dans une vedette. Aquarelles A. BRENET.
- VOYAGES PERPENDICULAIRES.
UNE PAGE PROPHÉTIQUE DE VICTOR HUGO
- Fac simile : Lettre autographe adressée au célèbre aéronaute Gaston Tissandier.
Hauteville House — 9 mars 1869.
Je crois, monsieur, à tout le progrès. La navigation aérienne est consécutive à la navigation océanique; de l'eau l'homme doit passer à l'air. Partout où la création lui sera respirable, l'homme pénétrera dans la création. Notre seule limite est la vie. Là où cesse la colonne d'air dont la pression empêche notre machine d'éclater, l'homme doit s'arrêter. Mais il peut, doit, et veut aller jusque là, et il ira. Vous le prouvez.
Je prends le plus grand intérêt à vos utiles et vaillants voyages perpendiculaires. Votre ingénieux et hardi compagnon, M. W. de Fon-vielle, a comme M. Victor Meunier l'instinct supérieur de la science vraie. Moi aussi, j'aurais le goût superbe de l'aventure scientifique. L'aventure dans le fait, l'hypothèse dans l'idée, voilà les deux grands procédés de découverte. Certes, l'avenir est à la navigation aérienne, et le devoir du présent est de travailler à l'avenir. Ce devoir, vous l'accomplissez. Moi, solitaire, mais attentif, je vous suis des yeux et je vous crie : courage !VICTOR HUGO.
- Photo (3) : Images de l'ascension stratosphérique qui, le 11 novembre 1935, porta à 22082 mètres le record d'altitude.
A gauche, l'Explorer-Il va quitter le « stratocamp » des Black Hills (Dakota du Sud). — A droite, une phase du dégonflement à l'atterrissage. — En haut, le ballon en montée. Phot. comm. par la National Geographic Society.
- L'IMAGE AÉRIENNE DE LA TERRE
- Photo : Fragment d'un assemblage obtenu au-dessus des Pyrénées, de 5.800 mètres d'altitude, par la Société générale de photo-topographie.
Dans un assemblage de la région de Beauvais pris à 6.200 mètres, nous avons relevé 250 clichés pour 1.040 km², soit un peu plus de 4 km² par document.
- Photo : L'appareil S. O. M., de 0 m. 20 de foyer, employé pour le travail ci-dessus.
- Photo : Appareil composite américain Fairchild constitué par deux appareils à cinq objectifs, calés à 45° l'un par rapport à l'autre sur un bâti rigide. On réalise ainsi, comme notre schéma le montre, la superposition des deux groupes de cinq images pour former un assemblage octogonal.
- Photo : Le plus grand appareil Fairchild de photographie aérienne, à neuf objectifs verticaux et huit miroirs réflecteurs (poids : 140 kilos).
- Photo : (Pleine page) Le lac et le barrage Boulder, vus par l'œil composite d'un appareil double à dix objectifs.
Le lac apparaît ici d'un noir absolu ; sa surface s'est établie le long des pentes ravinées de la montagne selon un contour prodigieusement déchiqueté. Où est la Boulder Dam, le « "géant des barrages » ? Cherchez, tout au bas de l'image et presque au milieu, vers la pointe d'un fjord qui va vers le bord du cliché, un petit arc blanc sur l'eau noire : voilà l'énorme ouvrage d'art. L'assemblage reproduit ici, mais dont on a abattu des pans latéraux pour obéir au format de la page, couvrait 520 kilomètres carrés. Mais il est arrivé que, d'un seul déclenchement de l'appareil composite, au cours de la même expédition, de 7.800 mètres d'altitude 918 kilomètres carrés ont été photographiés.
- Photo : Les Pyrénées et toute la côte du Sud-Ouest, de la Gironde au pays basque, visibles sur une photographie prise à la verticale de Rochefort. Document comm. par le ministère de l'Air.
- Schéma : Interprétation géographique et angle de prise de vue de la photographie ci-dessus.
- AVIATION FRANÇAISE
- Photo : (Demi-page) Mise à l'eau d'un grand hydravion le Loire-102, équipé de quatre moteurs Hispano-Suiza 720 CV, destiné aux services réguliers à travers l'Atlantique-Sud et à des vols d'essai sur l'Atlantique-Nord. — Phot. Associated Press.
- Photo : (Demi-page) Vers l'avion projectile : un avion Caudron-Renault de Coupe Deutsch, semblable à celui que Détroyat fit triompher cette année en Amérique.
- FORCES AÉRIENNES BRITANNIQUES
- Photo : (Demi-page) Un des plus récents monoplaces de chasse destinés à la Royal Air Force : le Hawker à moteur Rolls-Royce « Merlin » 1.000 CV. Comme nombre des derniers prototypes de même catégorie, l'appareil — atterrisseurs éclipsés — doit pouvoir voler à 500 km.h. Phot. Flight.
- Photo : (Demi-page) Un grand hydravion quadrimoteur Short « Singapore-III » photographié dans un port méditerranéen, pendant que l'appareil est paré pour le départ et que les bombes sont mises en place. — Phot. P. Popper.
- MISSIONS DE BOMBARDEMENT A 300, 400, BIENTOT 500 KILOMÈTRES-HEURE
- Photo : Bombardier de nuit britannique : le Fairey « Hendon » actuellement construit en grande série. — Phot. P. Popper.
- Photo : Un quadrimoteur américain de bombardement : le Boeing-299, dont treize exemplaires sont en construction.
- Photo : Le nouveau bimoteur rapide Potez-63, conçu pour des missions multiples, dont celles de l'avion bombardier, et dont la vitesse peut atteindre 500 km.-h.
- LE TRANSPORT AÉRIEN RÉGULIER À TRAVERS LES GRANDS OCÉANS
- Photo : (Pleine page) Évolutions marines d'un hydravion au long cours. Le premier hydravion transocéanique Martin, destiné à la ligne San Francisco-Honolulu-Manille-Hong Kong, prouve sa maniabilité sur l'eau en y resserant une spirale.
- Photo : A Miami (Floride), base principale des Pan American Airways où furent préparées la reconnaissance et l'exploration de la ligne transpacifique.
Un Sikorsky quadrimoteur à l'embarcadère, devant l'aérogare ; noter, à droite, un des couloirs télescopiques, accès protégé aux hydravions.
- Photo : Symbole d'ambitions aéronautiques « panaméricaines ».
Les Pan American Airways ont placé dans le hall de l'aérogare de Miami cette sphère géante où doivent s'inscrire, jusqu'à encercler le globe, les lignes transocéaniques américaines.
- Schéma : La mer des Antilles, école américaine d'une aviation au long cours.
C'est sur les parcours de cette carte, et surtout sur Miami. La Havane et Miami-Baranquilla, que les Pan Americar Airways, de 1931 à 1935, ont formé leurs équipages et défini. leurs méthodes. Le carton, présentant à la même échelle les lignes françaises de Méditerranée, donne idée des dimen siens vraies de ces « pistes d'entraînement ».
- Photo : L'hydravion Sikorsky S-42 « Pan American Clipper », le 16 avril 1935, quitte San Francisco pour Honolulu, terminus du premier voyage de reconnaissance sur la ligne transpacifique.
- Schéma : Réalisations et projets aéronautiques américains, ambitions possibles d'autres puissances dans le Pacifique.
La possession des Hawaï donne aux Etats-Unis des facilités inégalables vers la Chine et le Japon d'une part, vers l'Australie par la Nouvelle-Zélande d'autre part. Les routes du Sud, de prépondérance franco-britannique, peuvent affirmer leur valeur : l'itinéraire par les îles Howland ou Jarvis fait une diagonale de liaison entre les deux routes.
- Photo (2) : L'établissement d'une des escales des « Pan American Airways » à l'île Wake.
A gauche, on charge un ponton à droite, un ponton chargé est introduit dans la lagune intérieure par un chenal difficilement aménagé.
- Photo (2) : Deux aspects du Schwabenland, le navire-base utilisé par la Deutsche Lufthansa pour ses vols d'essai en Atlantique-Nord.
A gauche, la grue de hissage est dressée ; à droite, elle est abaissée pour permettre le lancement de l'hydravion par catapulte.
- Schémas (2) : Les itinéraires du dirigeable Hindenburg au cours des dix voyages réguliers de 1936 entre Francfort et New York (Lakehurst).
On notera, particulièrement dans le sens Europe-Amérique, l'extrême divergence des routes entre le Groenland et les Acores : signe de .l'aptitude du grand dirigeable à la navigation au long cours, en fonction de renseignements météorologiques qui peuvent conseiller ou imposer des détours importants.
- Photo : Le plus récent des hydravions français destinés aux premiers services pour poste et pour passagers sur l'Atlantique-Sud :
le quadrimoteur Lioré et Olivier-47.
L'appareil, dont la vitesse maximum atteint 340 km.-h., parait capable de couvrir, face à un vent contraire, de 50 km.-h., 3.300 km. à 230 km.-h. avec 1.000 kilos de charge marchande.
- Photo : Le premier Dornier Do-18 à deux moteurs Junkers à huile lourde, venant des Açores, s'est posé dans le port de New York et est conduit à son poste d'amarrage.
- Photo : Rencontre à Lakehurst : à l'arrière-plan, le Hindenburg de 1936 venu de Francfort ; au premier plan, le Los Angeles de 1924.
En 1936, le Los Angeles, grand dirigeable d'instruction de la marine américaine, est le seul rigide dont disposent les Etats-Unis après les destructions successives du Shenandoah, de l'Akron et du Macon. Or, le Los Angeles est un authentique zeppelin, le Z. R.-III, construit en Allemagne, en exécution des traités de 1919, et qui, en octobre 1924, alla — avec un équipage allemand aux ordres du Dr Eckener — de Friedrichshafen à Lakehurst, où le gouvernement américain en prit livraison.
- L'ÉNERGIE FRANÇAISE
- DANS L'ESPAGNE EN GUERRE
- LA BATAILLE DE MADRID
- Photo : Bombardement aérien d'un des faubourgs du sud-ouest de la capitale.
- LA POLITIQUE DE L'ANGLETERRE
- LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE
- À TRAVERS LA POLITIQUE SYRIENNE
- Photo : La boucle de l'Oronte à Hama
On distingue au second plan, à gauche du fleuve, le « tell » de la citadelle antique et, au centre, les roues élévatrices et les aqueducs.
- CYNODROME
- NOTRE INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE
- LA PRODUCTION DES USINES LORRAINE
- Photo : Moteur Lorraine « Sterna » 810 CV type 12 R 00
- Photo : Moteur Lorraine « Pétrel » 720 CV type 12 HFRS
- Photo : Avion de la série Potez 542, bimoteur Lorraine « Pétrel » 720 CV
- Photo : Moteur Lorraine « Elder » 1000-1200 CV type 12 Q. 00
- Photo : Moteur Lorraine « Algol » 300CV du type utilisé sur les lignes d'Air-Afrique
- Photo : Avion Potez 39-Lorraine « Pétrel » de l'aviation péruvienne
- LES AVIONS HANRIOT
- LES POTEZ
- ALLUMAGE MODERNE
- Photo : Magnéto B.G.
- Photo : ...et l'aspect du circuit d'allumage complet.
- LE TRAIN D'ATTERRISSAGE MESSIER
- Photo : Train d'atterrissage Messier
- LES NOUVEAUX TRANSMÉDITERRANÉENS
- Photo : L nouveau transméditerranéen Ville-d'Oran en rade de Marseille.
« Réclames » aéronautiques
- Hispano-Suiza Assure pour Air France la liaison avec l'Amérique du Sud
- Burberrys - Tourisme aérien - Dual Coat qui augmente le confort et diminue le bagage
- Moteurs Lorraine - Lorraine annonce le moteur Sterna Type 12R00
- Huiles Renault - Les meilleures
- Un nouveau moteur Lorraine - Le Sirius 18F00
- Caudron-Renault - Triomphe des ailles françaises à travers le monde
- L'Illustration - Histoire de l'Aéronautique
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