Pierre Leconte
Père-Cent de la promotion 1961-1964 - Page 2
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BARBIER : Estimant le basket, un sport trop faible pour lui,
Il calme ses ardeurs en jouant au rugby.
BEC : Jamais encore un tel oiseau fut présenté,
En cage à la disco, vous pourrez l'admirer.
BILLARD : Personne ne pourrait comme ce gros Bibi,
Se vanter de crever, de sa queue, un tapis.
BLESTEL : Pour travailler, il est toujours premier,
Pour comprendre, il est toujours dernier.
BORNAREL : Sur le terrain de foot, il a su se classer.
Sa brioche naissante, pourtant l'endicapait.
BOSSU : De Tyrolienne et d'Anglaise il est amoureux,
Mais laquelle saura-t-il choisir entre les deux.
BOUCHET : Il y avait des « Poilus » parait-il en quatorze,
Il n y a plus de doute, il s'est trompé d'époque.
BROCA : C'est en troisième année que ses cheveux ont poussé,
Car il goûta alors à l'âge des yé-yé.
BUZON : Pendant ces deux années il n'a jamais bronché,
Mais en troisième année il s'est dévergondé.
CAPLOT : Sur le terrain de foot, il gueule lorsqu'il encaisse des buts.
Se croit-il dans ses champs, avec boeufs et charrue ?
DIMIER : Comme simple apprenti il nous est arrivé.
En clown et orateur a su se distinguer.
FERRIER : Donnez lui quelques selfs et quelques résistances
Il n'empoisonnera plus alors votre existence.
GUELLE : Si on l'a surnommé parfois petit roquet,
C'est qu'il est avec lui très dur de discuter.
IAEGER : Nous le croyons toujours prêt à hennir,
Car à un canasson fait penser son sourire.
JACQUET : Il nous a saturé, ce gros ébouriffé,
De récit de rugby, de prouesses passées.
JOHANNET : Déjà pour la vieillesse des penchants à montrer
Mais dans sa grande gueule la jeunesse est resté.
LECONTE : Sa chevelure frisée au mouton fait penser,
Tendresse et Valentine nous l'avons surnommé.
LEDRU : Le basket l'a pourtant durant trois ans musclé,
Mais pas autant surement que le papier maché.
LE GOFF : Muni d'un « sale » accent Breton très prononcé.
Nous dirons malgré tout qu'il est resté discret.
LEROUX : Aussi beau que musclé, chasseur invétéré,
Fut surnomme TARZAN par nous « 3e année »
MALAVAL : Venu d'une autre promo, par nous récupéré,
Qui, pour pouvoir l'ouvrir, joua le délégué.
MARCHAND : Néné pour les intimes, un physique imposant,
De tous, au démarrage, il est bien le plus lent.
PANIS : Bien qu'il nous soit venu du fond de l'Aveyron,
Il fut toujours sympa envers ses compagnons.
PASSERAT : Possédant une blonde tignasse bien coiffée,
La glace et le peigne sont ses armes préférées.
PEAUDEAU : De son pet infernal, il nous a saturé,
Et au dessous du ... quelques poils ont poussé.
PETIT G : Si au soleil du nord il tenta de bronzer,
Il ne réussit qu'à garder son teint rosé.
PETIT J.F. Ce nouveau Cyrano essaie de bien vanner,
Mais son humour n'est pas encore très poussé.
POUX : Avec son air gamin, ne vous y fiez pas trop,
Responsable au Foyer, il y joue les « barbots ».
RICHTER : Encore un que l'alcool détient en ses filets,
Mais au modèle réduit sut parfois bricoler.
SELTZ : Il voudrait pétiller comme de l'eau de Seltz
Mais ses astuces, hélas, manquent toujours de sel.
SIMON : Un loup se déguisa un beau jour en mouton,
Regardez le au foot, vous connaîtrez SIMON,
SIMONIN : Si nous avions été en classe de yé-ye,
Avec Eddy MITCHELL, il serait le premier.
TONNAIRE : Ses grands éclats de voix, font bien plus de boucan
Que notre banc d'essai, en plein vrombissement.