Pierre Leconte
Père-Cent de la promotion 1961-1964 - Page 4
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Taillons un peu ces profs, qui, pendant trois années
Insistèrent à tous prix pour nous faire bosser,
Alors qu'on persistait à vouloir musarder.
Certains ont disparu, beaucoup ont résisté
A nos ardeurs meurtrières. Il y en eut trente deux
En cette année de QUILLE, acharnons nous sur eux
Tous dans un même sac, c'est là qu'ils sont le mieux,
Sortons-les au hasard, il est parfois heureux.
La pratique est son fort, le « bla-bla » sa passion.
C'est un ancien mataf, JOJO notre Breton.
FREIN est des plus costauds, quoique vraiment pas grand,
Ses cours sont du tonnerre... Mais on dort si souvent
Si l'R est sou'ce de la vie
Pou'quoi I'ÉNÉE est-il enco'e ici 2 (VAYSSE)
DEBRENNE, petit, bigleux, toujours bien habillé,
S'amuse trop souvent à « saquer » les C.A.P.
HF et VHF, c'est bien là son domaine
Mais PAIRON a une grosse capa : son abdomen.
LAMBERT est de ceux-là qui ne sont pas pressés,
Qui aiment discuter, parfois même, vanner.
C'est sans doute dans sa barbe qu'il s'emmêle les pieds,
Quand il rate les bois, le grand buteur AUTIÉ.
Ce toulousain rougeaud a le pied leste et prompt,
FRAÏSSÉ en gueulant nous fait faire plus d'un bond.
AMOURETTE est un dieu en moteur,
Et sur une Déesse il calme ses ardeurs.
Si vous connaissez bien ANTHOINE, vous le verrez
Vraiment souvent fumer, mais jamais s'énerver.
Le Samedi on « trime » huit heures en métaux légers,
Sous l'œil et la langue de trois profs qui nous font suer :
CAMÉLÉON (PIED NOIR) est là, son œil est sans pitié,
SUSSET c'est la batarde, LE PAGE va se reposer.
En économisant capas et résistances,
BLANC put enfin s'offrir une belle blouse blanche.
Où donc court-il si vite, lorsqu'en cours il nous tient ?
Si pour Abdou, SEILLE se prend, qu'il serre un peu son frein.
Sa blouse blanche, jamais BITCH ne salit,
A croire que pour lui, le travail avilit.
MAUNAS est un maniaque rempli de préjugés,
Qui ne trouve jamais nos cahiers bien faits.
MEYNIAL et GUYENON ont pris de la brioche,
En nous regardant faire : cross et pistes à la pioche.
De ses courbes, SOURDOT, nous a souvent inondé,
Mais jamais de bouées il nous a proposé.
BEBERT (PROVOT) se découvrit comme une vraie vedette,
Sur le terrain de foot, armé de ses lunettes.
TOUTAIN est fort (sic) en mastiquage et en métaux légers...
Jamais une aile de dauphine, il n'a su redresser.
L'hydraulique, c'est ça, « y a pas d' mystères,
Ça rentre ici, ça sort par là » dirait JOUBERT.
Sourire aux lèvres, toujours il nous accueille,
Mais prenez garde que LEGAULT ne vous cueille.
Rasez lui ses moustaches, dépeignez le un peu,
MEUNIER fera alors un « tombeur » bien piteux.
Si, lorsque vous travaillez, une tête apparaît,
Vous frappez fort dessus, et... JOUGLEUX disparaît.
On n'aurait jamais cru qu'il puisse s'énerver,
Mais un jour on a vu KUBASIK se fâcher.
Long comme un jour sans pain, voyez le débouler,
Longues jambes, long cou, le héron ANGLARET.
Le DELBOS sera bientôt, ça c'est certain,
L'unité de travail de ceux qui ne font rien
Vous ne le ferez pas sortir de sa coquille,
Car ce Bernard LHERMITE est bien le plus tranquille.
Il « logue », il dérive, il chavire, nous on bulle,
C'est un vrai fanatique, c'est TONTON MOLÉCULE (LUCET)
Le connaissant très peu, de CLOAREC ne dirons rien,
Sinon qu'en remplaçant BELARD, il nous fit un grand bien.
A tout chef tout honneur... Exécutons BLANCHET
Le rein un peu flottant, le cendrier colérique
Avec lui les discours ne sont jamais moches
Il est aussi réglo, et presque sympathique.
Comme garde du corps, il détient six roquets,
Qui plantent trop souvent leurs crocs dans nos mollets.
Le moins qu'on en dira, c'est qu'ils sont six de trop,
Car notre vie sans eux serait du vrai gateau.
La pige entre les dents, la moustache en bataille.
Il faut bien le classer dans les tonitruants,
C'est son moindre défaut, mais il n'est pas méchant,
Et tous ses grands éclats ne sont que feu de paille
Mais c'est congénital, il va toujours gueulant,
Vous l'avez reconnu... c'est DURÉ d'ARTAGNAN.
Un certain CARRÉ (nage) en a fait son idole,
Et par imitation il gueule dans nos piaules.
Ce qu'il faut dire aussi, quand on l'a sur le dos,
C'est que l'ancien para perce sous le mono.
Est-ce parce qu'il fournit la disco en chansons,
Que ses « falzars » toujours sont en accordéon ?
Pourtant on sait très bien qu'un grand tailleur l'habille,
NONO de BERGERAC, le roi de la manille.
Voici trois ans déjà qu'il nous est débarqué,
Au début dans le vent, mais le temps a passé ;
L'influence certaine de ses coéquipiers,
A fait que POLETTI est un homme marqué.
Avec lui c'est la joie ou bien c'est la TRITZ...ESSE,
Selon qu'il pense ou non au nombril des négresses.
Il faut donc avec TRITZ savoir la météo,
Et ne le fréquenter que s'il fait vraiment beau.
Un sixième larron épie nos faits et gestes,
Et sans gueuler autant, n'est que plus dangereux,
Car avec celui-là, il faut serrer la veste,
Avoir l'œil bien ouvert, et s'esquiver au mieux...
Mais censurons plutôt le fond de nos pensées,
Il y avait : Q. G. O... Le ciel était BOUCHET.