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Musée Air France


Air France - Long Courriers du Ciel - Page 27 - L'attente - Les facilités d'atterrissage - ILS et GCA

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L'ATTENTE

Mais il arrive plus fréquemment sur les grands aéroports que plusieurs avions se présentent à la fois, soit pour atterrir, soit pour décoller. Sur les quatre branches en croix du range d'Orly, ces grandes routes du ciel parisien, d'autres avions, en même temps que le vôtre, vont et viennent, se croisent et se dépassent, mais sans risquer de s'y rencontrer, car entre les différentes altitudes qui leur ont été assignées, le contrôle aura ménagé des bandes de sécurité de 300 mètres. Le point origine du range, ou point de rencontre des bras de la croix, est ainsi un vaste carrefour que survolent obligatoirement avant d'atterrir tous les avions provenant des quatre coins de la terre. Une altitude est prescrite aux avions lorsqu'ils arrivent au-dessus de ce point : ils décrivent alors des circuits d'attente jusqu'à ce qu'ils soient autorisés à atterrir.

Ces circuits qui retardent l'arrivée ne sont évidemment appréciés ni des passagers, ni de ceux qui les attendent derrière les barrières de l'aérogare. Mais il faut, comme au départ, établir un ordre rigoureux entre les atterrissages et les décollages et la Tour de Contrôle ne peut donner la piste qu'à un avion à la fois.

Elle appellera donc successivement les avions en attente en commençant par les plus bas. L'avion qu'elle désigne interrompt son circuit et se dirige vers la « porte » de la piste, c'est-à-dire vers le point où il amorcera sa descente pour se poser. Il sort successivement ses volets, pour pouvoir atterrir à une vitesse plus réduite et son train d'atterrissage.

LES FACILITÉS D'ATTERRISSAGE I.L.S. ET G.C.A.

Les dimensions et le tonnage des avions modernes exigent des pilotes, au cours de l'approche et de l'atterrissage, une attention soutenue. C'est pourquoi les inventeurs ont réalisé, pour faciliter ces manœuvres, des installations de radioguidage d'une précision telle qu'un pilote pourrait aujourd'hui, s'il y était autorisé, atterrir parfaitement par visibilité nulle.

L'un des dispositifs s'appelle l'I .L .S . Il est constitué par deux faisceaux d'ondes radioélectriques très courtes et dirigées. Le premier faisceau est orienté dans l'axe de la piste qu'il délimite ; le second est pointé dans une direction qui correspond exactement à la trajectoire inclinée de descente de l'avion

En se maintenant dans les deux faisceaux, le pilote a donc la certitude de poser ses roues à l'extrémité de la piste et d'avoir devant lui tout l'espace nécessaire pour rouler au sol et amortir sa vitesse. Mais comment savoir s'il est dans les faisceaux ? C'est bien simple. Sur le tableau de bord, un cadran porte deux aiguilles…

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