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Né le 16 septembre 1867 à Châteauroux.
Comme aéronaute, Jacques BALSAN établit le record français d'altitude par 8.850 mètres le 23 septembre 1900. Il accomplit en ballon de merveilleux voyages de distance et se classe second dans l'ensemble des concours aéronautiques de l'année 1900.
Lauréat de l'Aéro-Club de France, il en est le vice-président en 1909, lorsqu'il devient l'un des premiers clients de Louis Blériot.
Avant que d'être breveté, Balsan gagne à fin 1909, à Pau, le prix Robert-Denoncin, en parcourant 12 kilomètres au lieu des cinq kilomètres imposés par le règlement. Il parfait son apprentissage à l'école Blériot à Pau et obtient le 6 janvier 1910 le brevet de pilote aviateur avec le N° 22.
Son Blériot muni d'un puissant moteur de 50 CV et devenu un engin de haute vitesse est démonté et emballé à destination du premier meeting égyptien. Au cours de la Grande Semaine d'Héliopolis, Jacques Balsan accomplit de belles performances dans les épreuves de distance et de vitesse.
Ardent propagandiste, Balsan, à son retour en France, prend la tête d'un mouvement en faveur de l'aviation qui provoque un fol enthousiasme et un Comité est constitué pour recueillir les fonds en vue de l'achat d'appareils pour l'armée.
En mai 1911, en qualité de capitaine observateur, il prend part, avec le colonel Gouraud, à la campagne du Maroc.
Il reçoit en 1913 la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en récompense de ses exploits d'aéronaute et d'aviateur et des services éminents rendus à l'aviation française par l'Association Générale Aéronautique fondée par lui.
Dès le début de la Grande Guerre, Jacques Balsan est promu chef d'escadrille et se bat dans le ciel des Flandres. Comme observateur, il participe à de nombreuses reconnaissances et bombardements.
En 1941, alors qu'il a 73 ans, Jacques Balsan est l'adjoint du général Cochet dans les Forces Aériennes Françaises Libres.
Très connu par ses libéralités à l'égard des mouvements de jeunesse et des oeuvres sociales, il édifie, avec Mme Balsan, la fondation Foch, dont il fait don à la Ville de Paris.
Jacques Balsan vivait depuis plusieurs années à New York avec Mme Balsan, veuve du duc de Malborough. C'est dans la grande cité américaine qu'il est décédé en novembre 1956.
Il était colonel, officier de la Légion d'Honneur, croix de guerre, médaille coloniale du Maroc, commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et de l'Ordre de Saint-Georges.
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