Heureux ceux qui ont compris
qu'il ne fallait pas chercher à comprendre
la famille CENT
MM. Barry CENT (chanteur de charme) Aga CENT (Moniteur)
Et leur neveu M. CENT Inel (militaire)
leurs amis
Mmes Faucher, née Sampèze
Maur, née Tuaire
Sanc, née Tuaire
M. Mac Habé.
Ainsi que MM. les anciens de la promotion 56-59 ont la désopilante douleur de vous faire part de la très heureuse et irréparable perte qu'ils viennent d'épouver en la personne de :
Commandeur de la Sainte Fuite
Officier de l'Ordre Jean Aimar
Président de la Ligue des Fatigués
Décédé le 20 mars 1959 après une interminable agonie de 923 jours
L'Office religieux sera célébré par Monseigneur Benny CENT assisté de l'Abbé Quille, de l'abbé Thise et de M. le Curé Thrécy.
La levée du corps sera faite en l'église Ste Barbe.
La dépouille mortelle sera bénie par le Père Hoquet et le Père Nicieux.
FUITIBUS ET RAPIDOS !
AMEN
Messieurs les Radios et I.B.
« Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. »
L'avez-vous reconnu l'auteur de ces mots là ?
Victor Hugo, bien sûr... Mais non, vous n'y êtes pas !
C'est notre patriarche, notre Ancien, notre Allah.
Le nom vous le voulez, bien nu, à découvert ?
Le Seul qui ait fait 5 ans,
chapeau, c'est PIERRE YVER
Pour établir la rime, pour sûr, il faut la faire
En voici un second : le... « Libraire » COUDERC
Connaissez-vous BUISSON, au sourire ébauché
Celui que les intimes appellent Bob - B.B. ?
Et « goupil » DELANEAU notre OM éclairé,
De nous tous, sur la terre, arrivé le dernier ?
Il y a aussi BOYER, Zigue l'épistolaire
Qui traîne ses longs membres, importés du tertiaire.
Et puis encor MAURICE le seul qui sache faire,
De son accordéon, sortir les plus beaux airs.
Bello (ou BELLONI) est-ce ou non un nom ?
Deux noms (mais un surnom) deux champions du ballon
Lui c'est l'harmonica qui a fait son renom.
Notre ROLAND VINCENT qui siffle la chanson
Mais nous sommes bien dix ! L'en manque encore deux !
Les voilà, ils arrivent quand on a besoin d'eux.
Notre CLAUDE LEROY... décontracté... heureux !!!
Et BERNARD MENORET le plus « crack » des Matheux.
Nous sommes au grand complet les 10 tous réunis,
Nous formulons pour vous des voeux, des voeux d'amis,
Voeux des-intéressés puisqu'ils nous sont permis
Mais... en anticipant, nous vous disons... Merci !!!
Messieurs les Mécaniciens
Depuis le fond des temps, il y eut de grands hommes
Alexandre bien sûr, puis AUBRY que je nomme,
BATAILLE qui connaît dans ses traits qui pullulent
Mieux Socrate et Platon, plutôt que la cellule.
N'oublions pas BECHENIT car il est, nous dit-on,
Nouveau disciple de Demosthène ; mais non.
CALVET est du dieu Mars un jeune protégé
Il court à la mêlée, se gardant d'y entrer.
Vénus se sent gênée : sur terre est apparu
BEREAU dont la beauté lui paraît incongrue.
Diane la chasseresse, elle, est satisfaite :
CONORD dans les fusils sans cesse lui fait fête.
Phèdre pour le poète à tracé le sentier
Qui mieux que CHEVALIER peut chanter l'amitié ?
CHIROL prend la relève ; par principe germain
Ses faveurs s'envolent vers les peuples martiens.
Semblable à Blandine, CHONEZ en humble saint
Accepte les tourments venant de ses anciens.
GENDARME, ce Nestor, pacifique à l'extrême,
Lui soutient le moral en paroles qu'il aime.
CLEMENT eût de Mercure épuisé le talent ;
SANSON du pied d'Achille hérita en naissant.
A l'entendre, il descend droit de l'Orang-outan.
Lui ? ELARD ? la douceur d'un blond et jeune enfant
FORESTIER, nous séduit par sa bonhomie
Qui nous porte à penser qu'il sait tout de la vie.
LAFOREST hérita des anciens magiciens
Et il se transforma en pyrotechnicien.
LE LUEC Breton a bien l'esprit retors :
Il n'a jamais raison, mais il n'a jamais tort.
Sur ses carnets de bal, FLEURY nouveau prêtre,
Couche sans arrêt ses nymphes champêtres,
Et, aidé de FRANCES dans la bacchanale,
Ils perpétuent de Pan les longues annales.
Arion fut sauvé, dit-il, par un dauphin.
IBRARD le fut, dit-on, par la route sans fin.
Cupidon, d'IBRELISLE est le portrait parfait.
Il connaît des secrets, en rit, et sait qu'il est
La cause qui changea lo en une génisse.
Dieux ! Arrêtez avant que SAUNOI ne gémisse !
Des forges de vulcain par Eole attisées,
PINEL à lui tout seul fait autant de fumée.
Il sait tenir sans cesse la muse en haleine
Chante KOWALCZYK de la voix des sirènes.
Ulysse a résisté ! VIGNAL par ton attrait,
De notre but à tous ne sera pas distrait ;
Et si de sa tour Icare fut fou de se jeter,
Tous les moyens sont bons lorsque l'on veut voler.
Mais je termine là mon faible bavardage
Ayant cité les noms dont j'avais une page.
Leur douleur est extrême, et sincère, vraiment,
Et pourtant, ils doivent enterrer leur percent.
Ayez une pensée, ne les oubliez pas,
Et, si tout bien pesé, vous ne le pouviez pas,
Témoignez leur du moins un peu votre amitié,
Et, faites-les entrer dans vos... antiquités.
Messieurs les Électriciens
MITRANO | On le dirait natif du désert de Gobi Fallait-il qu'il soit nul pour atterrir ici ! |
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CHAUVEL | Vif comme la poudre bruyant et sans gêne, Ouvrez les fenêtres c'est Dédé qui s'amène. |
POUS | En digne Toulousain comme ses ancêtres Il adore le lit à en perdre la tête. |
MAKOWSKI | Sur le terrain de foot, rien ne peut l'arrêter Par lui les adversaires sont tous décimés. |
GOUGIS | Rival de Zatopek, les jambes agiles, Arrive le danger, Gougis se défile. |
PIQUERAS | C'est la leçon de Maths, pas une mouche vole, S'élève un ronflement, c'est lui qui somnole... |
BRUN | Quand il pousse ses cris, personne ne bouge Quelqu'un fait comme lui, alors il voit rouge. |
RAUX | Ferrailleur d'occasion, et chiffonnier même, En disciple fervent du Soviet suprême. |
ROCHE | Dit l'homme tranquille quand passe une fille Que veulent traduire ses deux yeux qui brillent ? |
MATTEI | Allons ! Soyons gentils, et laissons lui cela : Personne ici bas n'égale Dalida. |
ROGER | Sur lui, il est difficile de médire Car il vient tout droit du pays du sourire. |
CHAPOULEAU | Il a la voix aiguë, le rire chevalin, La parole aisée, plus bas que le bassin. |
FERRIOL | Le geste délicat, le visage enfantin, Il s'agit du Bougnoul, le bébé africain. |
RICQUART | Aussi blond que les blés de son pays natal Il n'a pas tout perdu, lui reste le football. |
PAUL | Rock'an'Roll et Chopin, jazz et sérénades, De tout cela son esprit fait une salade. |
RENARD | Je l'ai gardé dernier, geste symbolique, Car il est de nous tous, comprenez de suite, Après tant d'émotions, situations critiques, Celui qui le plus a mérité la fuite. |
Seules seront acceptées les marks de sympathie Ainsi que les sous scriptions volontaires Là où le corps repose Un mandat vaut mieux qu'une rose. |
MÀJ : 2 décembre 2024
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© Dominique Ottello
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