Précédent (19 sur 29) Suivant

Image de largeur 730 pixels
long_courriers_du_ciel_19

Musée Air France


Air France - Long Courriers du Ciel - Page 19 - La météorologie - Le mauvais temps

Tailles disponibles : 730 x 793 - 127 ko  |  1024 x 1113 - 344 ko

LA MÉTÉOROLOGIE

LE MAUVAIS TEMPS

Ce sont évidemment des considérations de temps et surtout de direction et de force du vent, qui influent sur les routes suivies par les avions. Il est souvent avantageux de suivre une route plus longue, plutôt que de se heurter de front à des vents violents ou à des zones de turbulence.

Les sondages en altitude et les observations au sol, transmises régulièrement par tout un réseau de stations disséminées sur les territoires survolés, permettent aux services de météorologie sur les aéroports de tenir constamment à jour les cartes du temps et des prévisions valables pour la durée du voyage. Ces cartes sont complétées par des coupes d'atmosphère indiquant aux diverses altitudes sur les itinéraires retenus, les vents probables et les formations nuageuses.

Dans l'intérêt du confort des passagers un avion, même un très gros transport, évite quand il le peut de traverser des zones de turbulence trop violentes. Ses réserves d'essence et sa vitesse lui permettent généralement de contourner ou de survoler ces régions tourmentées à condition, bien entendu, qu'elles ne s'étendent pas sur l'horizon entier et à toutes les altitudes possibles. Le mauvais temps en avion n'est jamais dangereux, parce que la surveillance de l'atmosphère est telle qu'un avion de transport pourrait toujours trouver un refuge, s'il devait se heurter à un temps absolument impraticable. Mais le mauvais temps est gênant. Il se manifeste par des secousses, parfois violentes, toujours désagréables, accompagnées de mouvements ascendants et descendants accomplis par l'avion qui suit évidemment les déplacements des colonnes d'air dans lesquelles il se meut. Ces impressions de chute verticale qu'on attribue improprement à des « trous d'air », sont cependant infiniment moins pénibles dans les airs que sur la mer . Il y a au moins trois raisons pour cela :

- Les voyages sont beaucoup moins longs.

- La vitesse des avions leur permet de traverser les zones de turbulence et de s'en éloigner très rapidement.

- Ce sont les déplacements horizontaux de l'atmosphère (vents) qui donnent naissance aux vagues et ce sont les déplacements verticaux qui sont surtout sensibles en avion. Or les vents sont beaucoup plus violents que les mouvements des colonnes ascendantes ou descendantes, surtout aux altitudes auxquelles volent les avions. Aussi n'est-il pas rare d'effectuer une traversée parfaitement calme, avec des vents de 100 kilomètres sur les côtes et une tempête déchaînée au niveau de la mer.

Texte intégral sur une seule page


Précédent (19 sur 29) Suivant