Organisé de façon artisanale avant seconde guerre mondiale, le transport aérien, a vécu une très spectaculaire évolution dès la fin du conflit. Concernant la fonction essentielle constituée par l'entretien de leurs flottes, les Compagnies — soumises aux règles officielles de sécurité, aux exigences de régularité et de ponctualité d'appareils dont la rotation de plus en plus rapide est exigée par l'importance des investissements —, durent choisir entre deux conceptions :
- confier, à des tiers spécialisés, une fonction industrielle, qu'on pouvait considérer comme distincte à l'activité propre de transport aérien
- effectuer elle-même l'entretien de ses flottes.
D'emblée et par l'ensemble de ses choix — de la formation technique de son personnel avec l'ouverture du Centre d'Instruction de Vilgénis, à l'édification, via ADP, de hangars destinés à abriter les appareils en entretien et à la construction de ses ateliers de révision (moteurs et de l'ensemble des équipements de tous les circuits de l'avion) —, Air France, comme la plupart des grands transporteurs aériens, adopta la seconde voie, qui permettait, à la fois, de répondre avec une bien plus grande souplesse aux conditions d'exploitation et d'avoir une plus grande maîtrise et un contrôle plus efficace sur les différentes opérations d'entretien des flottes et la révision des équipements.
MÀJ : 20 avril 2023
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© Dominique Ottello
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