TABLE DES MATIÈRES


LES MODÈLES BIPLANS

Henri Berger.

Biplan.

L'appareil comprend une partie centrale et deux ailes biplan chacune. Au milieu du plan central l'on trouve une voûte concave formant cellule. A l'arrière une queue à inclinaison fixe. Sous la voûte, le châssis. Le poids du biplan en ordre de marche est de 324 kilogrammes.

A l'extrémité de chaque aile se trouve un stabilisateur permettant d'effectuer plus facilement les virages. La stabilité est, en outre, assurée par le trou pratiqué dans la voûte du plan central et cela à l'instar des parachutes.

Le gouvernail de direction se trouve à l'arrière.

Le centre de gravité, situé au-dessus du châssis, peut être déplacé par le conducteur suivant la position qu'il occupe.

Le moteur est supporté par un châssis situé directement sous la voûte. Son poids est variable, le constructeur le suppose de 100 kilogrammes. Il commande deux hélices avec transmission par chaînes.

Le conducteur, assis à l'arrière du châssis, est placé sur un siège à glissière. Il a le moteur devant lui et doit pouvoir le mettre en marche lui-même, à sa portée se trouvent les leviers de commande pour le plan avant, le gouvernail arrière, et les stabilisateurs. Le pilote, en faisant glisser son siège, change le centre de gravité.

Le modèle exposé était un modèle réduit de 1m,06 de longueur, de 2m,05 de largeur, et de 0m,29 de hauteur.

Denis Lance.

Biplan cellulaire.

Appareil à plans sustentateurs, avec bords antérieurs droits et bords postérieurs arrondis. Plan supérieur : 12m,50 x 5 mètres. Plan inférieur 12m,50 x 3m,25. Quatre plans verticaux équidistants délimitent trois cellules. Les extrémités des plans sont gauchissables : automatiquement pour le plan supérieur jusqu'à 15 degrés et, au moyen d'un levier, pour le plan inférieur. Longueur du fuselage : 12m,50. Largeur du fuselage : 3m,75. Surface du plan supérieur du gouvernail de profondeur : 28 mètres carrés. Surface du plan inférieur du gouvernail de profondeur : 6 mètres carrés. Deux surfaces de 7 mètres carrés pour le gouvernail de direction.

Un plan fixe horizontal de 3m,50 x 2 mètres, sert de stabilisateur horizontal. De plus, la stabilité verticale est assurée par une cloison verticale trapézoïdale et médiane reliant les deux plans du gouvernail de profondeur à double courbure, utilisant la réaction de l'air.

Le gouvernail de profondeur est biplan à surfaces inégales : surface du plan supérieur triangulaire, surface du plan inférieur rectangulaire.

Le gouvernail de direction, monoplan, se compose de deux surfaces verticales dans le prolongement l'une de l'autre, mais de part et d'autre d'un plan fixe horizontal qui est le stabilisateur.

Le centre de gravité est fortement abaissé par suite de l'éloignement de la charge du plan sustentateur inférieur.

Le moteur Pipe de 100 chevaux, à refroidissement par air soufflé, est placé dans le fuselage, sur un plancher situé à 1m,50 au-dessus du plan sustentateur inférieur.

Le pilote se trouve dans les mêmes conditions que le moteur.

Le modèle exposé était une réduction au 1/5 de 2m,50 x 2m,50.

Théo Latapie.

Biplan.

Le plan supérieur est en avant du plan inférieur, ces plans sont rectangulaires. La queue se compose de deux plans en X au bout desquels se trouvent quatre petits plans mobiles commandés ainsi que les gouvernails par des leviers de manoeuvre. La cellule arrière est reliée aux ailes par des longerons qui rendent ces parties solidaires les unes des autres.

La stabilité est établie par la façon dont sont disposés les plans sustentateurs.

Le gouvernail, fixé à l'avant, est de forme rectangulaire, c'est le gouvernail de profondeur.

Il y a deux gouvernails de direction situés à l'arrière.

Le modèle présenté au Salon est au 1/7. L'hélice est à pas réglable. Le moteur est remplacé par du caoutchouc tendu sur un bâti de frêne.

Georges Lebeau.

Modéle Lebeau
Modéle Lebeau

Biplan.

Au centre, deux surfaces portantes ou sustentatrices entrecroisées. Trois hélices, la première horizontale, au-dessus du plan supérieur pour la sustentation, les deux autres verticales à l'arrière des deux plans pour propulser.

A l'avant, un gouvernail biplan de profondeur commandé par un levier.

A l'arrière, un gouvernail biplan de direction commandé par un autre levier.

Entre les deux surfaces sustentatrices se trouve le moteur qui actionne les deux hélices.


Le siège de l'aviateur est disposé au centre et entre les deux surfaces portantes à l'avant du moteur.

Le modèle exposé était une réduction d'un mètre carré.

Lejeune.

Biplan.

L'appareil se compose de surfaces parallèles légèrement concaves en dessous, mais ne se gauchissant pas. A l'avant, deux gouvernails biplans. A l'arrière, une cellule dans laquelle se trouve une surface plane verticale. Les surfaces portantes de l'appareil ont 6m,50 d'envergure, la hauteur entre deux plans est de 1m,40, les gouvernails se trouvent à 1m,30 en avant des plans sustentateurs et distants l'un de l'autre de 3m,90 ; chaque surface de ces gouvernails a 1m,50 d'envergure, 0m,50 de largeur, la cellule arrière est située à 1m,25 des plans sustentateurs, elle a 2m,20 d'envergure et 0m,90 de largeur. Le poids de l'appareil, en ordre de marche, est de 200 kilogrammes, pilote compris.

Modéle Lejeune

Le stabilisateur est la cellule arrière qui est fixe et dont les plans sont légèrement concaves en dessous.

Les biplans qui se trouvent à l'avant de l'appareil servent de gouvernails de profondeur.

Le gouvernail de direction est la surface plane qui se trouve placée verticalement dans le stabilisateur.

Le moteur, système Buchet, 10/12 chevaux, est placé à droite de l'axe antéropostérieur, il actionne par des chaînes deux hélices en bois de 1m,70 de diamètre, tournant en sens inverse.

Le pilote se trouve a gauche de l'axe antéropostérieur, ayant à sa portée les commandes des gouvernails de direction et de profondeur.

Le modèle exposé était grandeur réelle et était monté sur deux roues en tandem, alors que deux plus petites étaient placées à l'extrémité des ailes pour le départ ou l'aterrissage.

REBUT ET SARAZIN

Tous les modèles sont réduits au 1/10.

Le n° 4 est un appareil à trois plans égaux, construit en bambou et métal. Poids de l'appareil en ordre de marche : 617 grammes.

Longueur du moteur caoutchouc : 55 centimètres ; poids : 120 grammes.

Hélice à quatre branches, diamètre : 40 centimètres. Nombre de tours disponibles : 60 environ.

Surface de voilure : 43 décimètres carrés.

L'appareil part de lui-même et fait un vol plané de 8 à 10 mètres.

Le n° 6 est un appareil tout en métal (aluminium et cuivre), à quatre plans superposés deux à deux, queue à surface horizontale et mobile, servant de gouvernails de profondeur et de direction.

Poids de l'appareil en ordre de marche : 715 grammes.

Longueur du caoutchouc 55 centimètres carrés., poids : 130 grammes.

Hélice à quatre branches, diamètre : 40 centimètres. Nombre de tours : 60 environ. Surface de voilure : 50 décimètres carrés.

L'appareil part de lui-même sans être lancé et fait un vol plané de 10 à 12 mètres. Le n° 7 est un appareil monoplan en métal (aluminium et cuivre).

Poids de l'appareil en ordre de marche 350 grammes.

Longueur du caoutchouc : 41 centimètres. Poids : 70 grammes.

Hélice à quatre branches, diamètre : 33 centimètres. Nombre de tours : 50 environ. Surface du plan avant : 18 décimètres carrés. Plan arrière, représentant la queue, est composé de deux surfaces, l'une verticale, l'autre horizontale.

L'appareil part de lui-même, après avoir roulé sur le sol, et fait un vol de 22 à 28 mètres.

Le plan arrière sert de gouvernails de profondeur et de direction:

A. Trochu.

Biplan.

Deux plans sustentateurs composés de deux parties hexagonales irrégulières et d'une partie rectangulaire. Le plan supérieur est terminé de chaque côté par des ailerons gauchissables. L'appareil possède également une queue.

Le stabilisateur est la queue de l'appareil commandée par le gouvernail avant. Un gouvernail de profondeur, formé de plans horizontaux, est placé à l'avant. Il y a deux gouvernails de direction, composés chacun de deux surfaces parallèles

verticales placées dans l'axe et à l'extrémité des plans sustentateurs.

Le moteur est placé dans l'axe et en arrière du plan sustentateur inférieur. Une transmission à courroies assure le mouvement des hélices qui tournent en sens inverse.

Le conducteur se trouve légèrement à gauche du moteur, ayant à sa portée les leviers de commande des gouvernails.

Le modèle apporté à l'exposition est une réduction de 2 mètres carrés au maximum.

J. Roulé.

Triplan.

Les plans sont placés en flèche, c'est-à-dire qu'ils se dépassent dans la proportion de 10 % . Composé de parties rectangulaires, le plan médian possède, en plus des deux autres, deux ailerons.

Les plans inférieurs et médians ne sont pas entièrement entoilés pour permettre à l'air de s'échapper sans détruire l'équilibre.

D'une surface portante de 18m²,50 il pèse avec le pilote 150 kilogrammes. Il possède aussi une queue qui a son point d'attache sur le plan médian.

Le stabilisateur est remplacé par la combinaison des mouvements des ailerons et de la queue.

Le gouvernail de profondeur est supprimé et remplacé de la même façon que le stabilisateur.

Il en est de même pour le gouvernail de direction.

Le moteur sera un moteur de 15 chevaux, pesant 35 kilogrammes, hélice comprise.

Le modèle exposé était l'exacte reproduction d'un véritable appareil, partie mécanique non comprise.

L'Hélicoplane Paul Cornu.

Cet appareil est établi pour s'envoler verticalement au moyen de ses deux hélices sustentatrices.

Ces hélices, par un mécanisme spécial, deviennent ensuite progressivement propulsives.

En marche normale, les plans assurent la sustentation et les hélices la propulsion.

Appareil Lataste.

Cet appareil d'un mécanisme soigné, qui a pour effet d'assurer la rotation d'une surface plane circulaire, tout en permettant de lui assurer la fonction de gouvernail de profondeur, se propose la stabilisation par effet gyroscopique.

La propulsion est assurée par des propulseurs spéciaux.